4 Astuces pour limiter
la casse en fin de parcours
Que votre épreuve fasse 10,20, 42km, voire plus, immanquablement va arriver un moment où vous allez souffrir, un peu, puis beaucoup…Vous allez alors vous poser l’inévitable question : « Pourquoi continuer à me faire MAL ? »
Et c’est parce que vous aurez préparé votre réponse que vous trouverez les ressources pour poursuivre votre effort sur le même rythme.
Voilà les 4 principales astuces pour surmonter les passages à vide.
La tête et les jambes
C’est étonnant, mais quelle que soit la distance, ce sont toujours les derniers kilomètres qui semblent les plus difficiles. Ainsi, sur 10km, on souffre en général à partir du 8e,un peu comme le cheval qui sent l’écurie, l’approche de la fin de la course, résonne en nous comme le début de la fin.
Pourquoi se sent-on au bout du rouleau au 8e km d’une course Au-delà du fait que l’on est certainement allé un peu moins vite, il y a, dans cette lassitude ressentie, une grande part de mental et d’envie d’en finir.
Pour prendre du plaisir et conserver sa vitalité jusqu’au bout de l’effort, il faut donc s’y préparer psychologiquement.
1. Sachez pourquoi vous êtes là !
Si on regarde bon nombre d’activités humaines avec peu de recul, on se dit parfois : « Mais ça ne sert à rien de faire cela ». il en va des ascensions de montagnes comme des records en tout genre. Edgar Whimper, un des précurseurs de l’alpinisme, disait : « Pourquoi je monte sur cette montagne ? Parcequ'elle est là ! ». Et de fait, il n’ya pas de meilleure explication.
Ce qui compte c’est de croire à votre projet, et de vous y tenir.
Avant toute préparation d’épreuve, ayez donc une sérieuse conversation avec vous-même afin de définir pourquoi le projet de cette participation est une bonne chose pour vous et pas pour les autres !
2. Gravez vos motivations dans votre tête
La première des choses à faire quand on débute en compétition c’est de bien définir quelles sont ses motivations.
Que ce soit pour découvrir de magnifiques régions, rechercher de la convivialité, ou dans un esprit de performance et d’établissement de records personnels, il existe mille et une motivations de s’inscrire à des courses. Le tout est de bien cerner quelles sont les siennes, et de savoir les faire évoluer le cas échéant sans les perdre de vue.
La motivation, c’est cette force intérieure qui vous incite à aller courir ou bouger, à construire votre propre histoire, à progresser dans tous les domaines de la vie, et à gagner votre estime personnelle.
Une fois votre motivation établie, l'inscrire sur un carnet pour lui donner de la force, habituez-vous à y revenir régulièrement, et associez-y des images mentales, bref à faire votre propre cinéma.
Et pas seulement sur votre canapé. C’est lors de vos entraînements plus ou moins difficiles que vous éprouverez votre « routine mentale », et c’est elle qui vous donnera la force de continuer à courir le plus vite possible jusqu’au bout.
3. Mentez-vous un peu
Albert Camus parlais de « la philosophie de l’absurde » en regardant l’activité des hommes, mais il concluait « qu’il faut imaginer Sisyphe heureux » en contemplant cet homme montant et remontant sans cesse le même rocher au sommet de la même montagne.
En tant que coureur, ne vous en déplaise, vous êtes tel Sisyphe, tout à la tâche que vous êtes assignée. Et c’est parce que vous vous êtes programmé pour 10km, que vous avez l’impression de ne pas pouvoir en faire un de plus. Rajoutez donc mentalement 2 ou 3km à votre épreuve : partez pour 13km si votre objectif en compte 10, et amusez-vous à toujours surévaluer la distance qu’il vous reste à parcourir. Vous verrez, vous serez arrivé avant d’avoir eu le temps de souffrir !
4. Fixez-vous des buts intermédiaires
Plus l’épreuve sur laquelle vous vous engagez sera longue, plus vous aurez besoin de la « découper» en morceaux pour bien la vivre. Sur notre 10 km par exemple, nous devons courir trois tours ils seront les repères indispensables de votre progression, nous découperons donc notre 10 km en tranche de trois kilomètres et il nous restera bien un peu de force pour courir le dernier kilomètre qui nous mènera à l’arrivée
Fixez-vous des temps de passage à respecter sur ces différents points, afin de penser seulement à la distance qui vous en sépare, et non pas au bloc énorme du nombre de kilomètres qu’il vous reste à parcourir jusqu’à l’arrivée.
Et ma course va très vite, cette course qui m´emmène
Sans se préoccuper ni des monts ni des plaines
Je n´ai pas eu le temps de vraiment m’préparer
mon pas déjà courait, je ne pouvais attendre
Je voudrais tant sécher les larmes de mon cœur
Et dénouer le nœud dans ma gorge de malheur
Et ma course va très vite, cette course qui m´emmène
Vers un monde inconnu, une vie incertaine
Je laisse derrière moi le temps de la souffrance
Les rentrées de septembre et ma désespérance
Je ne reviendrais plus vers le bar de l’école
Adieu tous mes malheurs mes peines et la picole
Et ma course va très vite, cette course qui m´emmène
Je vois sur mon parcours des coureurs qui s’échinent
Comme quand on fractionnait le mardi sur le stade
Comme quand on s’entrainait, quand on était malade
et qu’on souffrait tout seul c’était peut être normal
En prenant au sérieux des courses bien trop banales
Mais mon pas court et court tout au long de ma vie
Ma vie, comme cette course , va de plus en plus vite
Des virages surgissent et d´autres disparaissent
Emportant avec eux ce que fut ma tristesse
Et ma course va trop vite, cette course qui m´emmène
Quand s´arrêtera-t-elle , dans quel monde bohême
Au bout de quel désert, au bout de quel mirage?
Qu´y a-t-il, dites-moi, au bout de ce voyage?
Et que vais-je trouver en cessant de courir
Est-ce la fin de tout ou mon onze novembre?
il a osé lui aussi. Ah que rien ne lui fait peur,mais c'est la soirée :
vous n'avez qu'a regarder les photos qui suivent
Le coach aime bien les fractionnés
Les p’tites courses du mardi
Les petits entrainements
Du coach
Donnent à ses foulées
Un goût très rythmé
Lorsque son désir de courir
Parfumé à l'envie
Coule dans les jambes du coureur
il est au paradis
Pour quelques foulées
le coach
A ses entrainements
de rêves
ils ont la couleur de ses grands yeux
La couleur des jours heureux
Le coach aime bien les fractionnés
Les p’tites courses du mardi
Les petits entrainements
Du coach
Donnent à ses foulées
Un goût très rythmé
quand il a sur son coeur
quelques nouvelles peurs
il prend ses jambes à son corps
Et retourne sur l’anneau
Pour quelques foulées
le coach
A ses entrainements
de rêves
ils ont la couleur de ces maillots
La couleur d’un vert fluo
Lorsque son désir de courir
Parfumé à l'envie
Coule dans les jambes du coureur
il est au paradis
Un zeste d’espérance
les maillots verts
Je cours,cours, je cours plus que tout
Papapappa
Fragile comme un rêve de réelle abstinence
Tes foulées sont si douces
Un zeste de souffrance
les maillots verts
Je cours,cours, je cours plus que tout
Papapappa
La course que nous f'rons toujours ensemble
Est la plus belle, la plus troublante
La plus pure, la plus enivrante
Exquise esquisse
Délicieuse foulée
Ma chair ma souffrance
Oh mon coureur mon âme
bon d'accord il faut qu'il arrête de fumer la moquette le coach mais c'est une commande
Aux coureurs de la chance
Qui ont souvent connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirais en substance
Ceci
courrez avec les maillots verts
fractionné en
fun ou en boucle
toujours héro à l'infini
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux douleurs
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
de la
crampe
Aux coureurs de la chance
Qui on dit non à leur d’tresse
à leur nuit d’ivresse
Je dirais en substance
Ceci
Ne commettez pas d'imprudence
Surtout n'ayez pas l'imprudence
De démarrer trop vite avant l'heure dite
Comme les coureurs
frimeurs
et dites
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux douleurs
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
de la crampe
Petite leçon sur " LE FLOU"
Le DOC. n'en rafole pas, surtout quant il s'agit de Flou "RATE"
Je vais donc vous épargner les 25 photos de ce soir
Trop de paramètres à gérer : obscurité, réverbération de la lumière sur le sol humide,
personnages en mouvement sur différents plans, contraste des couleurs
et surtout je ne suis pas PRO.
Mais la persévérance paye toujours voici un Flou "ARTISTIQUE"
(1 photo qui sort du lot sur 25 c'est un bon pourcentage quand on ne maîtrise pas la technique)
NON !
I say, hey babe, run a race on the good side
Said, hey drunkar, take a walk on the good side
the coach came from little town of Aulnay
In the stadium he was not better than every body
But he never lost his head
Even when he was still running
il avait les yeux clairs et un beau maillot vert
A côté de l’anneau et son équipe autour
il pose un peu distrait au doux soleil
de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur de courir et la douceur d'un soir
il aimait la musique, surtout archive
et puis pinkfloyd
Comme toi..
Comme toi..
Comme toi qui t’entraîne bien ici
Comme toi qui cours en rêvant à quoi
Comme toi..
il allait fractionner sur cet anneau parfois
il apprenait le rythme , il apprenait le souffle
il rêvait quelque fois
à ces sprinteurs qui courent là bas
il aimait sa foulée, il aimait son équipe
Surtout quand ils courraient dans leurs beau maillots verts
Et puis il courrait un jour peut-être un marathon
Comme toi..
Comme toi..
Comme toi qui t’entraîne bien ici
Comme toi qui cours en rêvant à quoi
Comme toi..
il s'appelait comme toi il n’avait plus vingt ans
Sa vie, c'était douceur, rêves et nuages blancs
Mais l’alcool en avaient décidé autrement
il avait ta foulée et il avait ton âge
C'était une p’tit coureur sans histoire et très sage
Mais il ne court plus comme toi,
ici et maintenant
Comme toi..
Comme toi..
Comme toi qui t’entraîne bien ici
Comme toi qui cours en rêvant à quoi
Comme toi..
je sais je sais c'est la grande depression
parce que nadia elle est pas la demain
ça ressemble à une belle course, douce et belle d’un rêveur
Les sages et beaux paysages font les coureurs sages aussi,
ça ressemble à des images, aux saisons tièdes, aux beaux jours,
Au silence après l'orage, au doux toucher du velours.
C'est un peu comme ces p’tites courses qu'on parcourt sans s’essouffler
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé,
ça ressemble à ces parcours sans virage, sans détour,
La " Dolce Vita " sans doute,
Mais en tout cas, c'est une vraie course.
ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour,
Juste au prix de nos entrain’ments, sans fraction ni fatigue ,
C'est plein de foulées caresses, plein de pas sucrés d’sportifs,
Attestation de vitesses, rituel rassurant,
Harmonie, intelligence et raison ou sérénité,
Complice connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que c'est.
C'est un peu tout ça, tour à tour,
Mais en tout cas, c'est une belle course
Sans peur et sans solitude, le bonheur a ce qu'on dit,
Y a bien des vies sans addiction et sans sevrage
Pourquoi pas des courses sans cri.
Mais qu'on soit contre ou qu'on soit pour,
En tout cas, c'est une vraie course
bon alors le 11 qui court avec qui ,???
le coach lui il s'en fout il boude
il est même pas sur la photo
à quoi ça sert tout ça
nadia ne vient pas demain
Lhomme est blessé mais il n'est pas à terre
le regard fier il toise fièrement son destin
Mais une sourde douleur lui broit jusqu'à la plus miniscule fibre de son corps d'athète
NADIA NE SERA PAS LA DEMAIN
il fait nuit et l'absence cruelle de notre photographe ne nous permet pas de profiter de ses flous artistiques
il n'en reste pas moins que nous reconnaissons son josé suivi comme son ombre par le coach ou alors samuel ou peut être patricia voir solange ou stéphane ou willson ou yves ou claire mais peut être est ce alain, manuel; nous étions si nombreux à essayer d'oublier notre peine
l'absence de nadia était trop dure
seule la vitesse pure nous a permis l''espace d'un instant d' oublier ce vide, ce gouffre
Cours , coureur cours
cours coureur , il pleut dehors
cours encore
Cours , coureur cours
cours coureur , , il pleut dehors
cours encore
Il n'est pas tard et ta foulée
S'est perdue sur ton chemin
Il nous reste quelques mètres
Avant que la course ne meurt
Cours, coureur cours
cours coureur, , il pleut dehors
cours encore
Il n'est pas tout à fait demain
Rien ne presse ce matin
Il nous reste quelques heures
D’entrainements et de douleurs
Et moi, j'écoute les bruits de vos silences
sur notre anneau de chaleur et de confiance
Quand le soleil s’éteindra , vous partirez
Parce que c'est comme ça
comme d'habitude le samedi petite équipe mais extrêmement soudée
le temps n'est pas avec nous mais le soleil frétille dans nos jambes
çà c'est un départ original : trois d'un côté, deux de l'autre et notre photographe au milieu
Je cours
oh, oui je cours!
moi non plus
oh, beau coureur...
comme la vague irrésolue
je vais je vais et je viens
sur cet anneau
et je
m’entraîne bien -je cours je cours
oh, oui je cours !
moi non plus
oh belle foulée..
tu es la vague, moi l' joggeur nu
tu vas et tu viens
sur ton chemin
tu vas et tu viens
tu fractionnes bien
et tu
nous rejoins- tu cours tu cours
moi non plus
oh,beau sprinter ...
comme la vague irrésolue
je vais je vais et je viens
sur cet anneau
et je
me retiens
tu vas et tu viens
tu cours très bien
tu vas et tu viens
dans cette équipe
et tu
nous rejoins-courrons courrons
oh, oui courrons !
nous non plus
oh bel athlète ...
le sport physique est sans issue
tu vas et tu viens
sur cet anneau
tu vas et tu viens
et tu t’entraînes bien
non ! main-
tenant
cours
et voilà c'était notre dernier samedi
dans quelques jours viendra la course
c'est passée si vite cette année
l'équipe a grandi presque seule et je la vois déjà franchir tous les obstacles
elle les a déjà tous franchi