"Coureurs
Je suis content de vous. Vous avez en cette journée du 11 novembre justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité.
Vous avez décoré vos maillots verts d’une immortelle gloire.
Un parcours de milliers de mètres dessiné par les organisateurs de la corrida pédestre a été en moins de soixante dix huit minutes avale ou dispersé.
Ce qui a échappé à votre ardeur n’existait pas en ce glorieux jours.
40 drapeaux, les étendards de notre équipe ont flotté, balloté par le vent de votre courage,
Des dizaines de record, des milliers de larmes de joie, un X ième trophée, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre.
Ce parcours tant vanté par sa difficulté et émaillé de multiples cotes n’a pas résisté à votre choc, et désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter,
Ainsi en trois mois ce 10 km a été vaincu et avalé par nos petites jambes
Le repos ne peut plus être éloignée, mais, comme je l’ai promis à mon équipe avant de passer de l’anneau du stade au chemin sinueux et pavé d’embuches de ce 10 km, je ne ferai plus qu'une petite séance de décrassage qui nous donnera une garantie et amènera des récompenses à vous mes braves coureurs.
Coureurs, lorsque le CSAPA d’Aulnay plaça sur ma tête la Couronne impériale du coach suprême, je me confiais à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux.
Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir, et ce maillot vert conquis par le sang de tant d’entrainements, ils voulaient m’obliger à la placer sur le corps de vos plus cruels ennemis, projets de petites gens ignares et insensés que le jour même de l’anniversaire de notre quatrième participation à cette course folle vous avez anéantis et confondus.
Vous leur avez appris qu’il est plus facile de vous braver et de vous menacer que de vous vaincre.
Coureurs puisque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur & la prospérité de notre belle équipe a été accomplie, je vous renvois à vos foyers ; là, vous serez l’objet de ma plus tendre sollicitude.
Vos amis vous reverront avec des transports de joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la course du onze novembre pour que l’on réponde : voilà un brave.
Votre "coach"
Y a des courses qu'on peut vivre
Et puis celles qu'on doit pas
Y a tout c'qu'on doit faire
Tout c'qui s’invente pas
Des miles qui attirent
D’la souffrance et des crampes
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
D’entraînement en dérive
De soul’ries en dégoûts
j'ai peur de rien
Quand les docs délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi, j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs "vipèrent"
Quand l'ivresse déteint
m'reste mes certitudes
Et ça, ça m'appartient
Quand j'frôle l’abstinence
Qu'un instant je la tiens
j'ai peur de rien
Y a des courses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la came est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
La course se lève à peine
Mes yeux dans la brume se promène
Ils perçoivent un petit bout de rêve
Ils devinent la réalité de notre rêve
Stéphane notre immense stéphane
A le cœur qui se fane
Mais sa présence dessine à jamais la flamme
d’un espoir qui jamais ne s’éteindra
la course se lève a peine
et maria presse le pas
les miens avec elle se promènent
mais déjà la première montée
comme un doux rappel de nos fractionnés
et de nos mardis endiablés
et yves le courageux serre les dents
il reste encore tellement de temps
chrystelle quand à elle
des élégantes est la plus belle
elle accompagne notre dandy
et notre ghislaine la souriante
qui n’est pas effrayée par la pente
fatima
quant à elle trotine à petit pas
j’ose à peine un signe tant l’exploit m’éblouit
et devant, oui déjà devant
s’estompe le temps
olivier accompagne alain
ou bien est ce l’inverse
ensemble ils tracent leur chemin
leur petit chemin de traverse
patricia promène un petit bout de rose
sa couleur préférée je suppose
7minutes 30 seconde au kilo et pas une pause
Bernard
laurence qui court sans se presser
et qui nous parleras d’amour à l’arrivée
clarysse dont les larmes de joies
frissonnent sous la violence de l’exploit
et jean marc
Suivent sa cadence
Et fredonnent quelques pas de danse
On est là pour rigoler on est pas des énarques
daniel sur son petit nuage
balaye tous ses naufrages
Mais au loin voici nos cinq mousquetaires
josé à l’aube d’un exploit retentissant
Son josé va faire trembler le temps
Emmanuel
Qui a son estomac qui se fait la belle
Yannick qui à son tempo fait la nique
ou bien qui pense à alain et à la martinique
Alexandre le grand
Et pierre le doc un doc enfin il était temps
Ils volent tous les cinq vers la victoire
Notre victoire
Mais notre chemin n’est pas fini
Chaque mètre voit fleurir et s’épanouir vos exploits
Florian et kamel par le même rythme uni
Suzanna et samuel courant dans les sous bois
Et puis puisqu’il en fallait bien un
Loic court avec le coach main dans la main
Pierre et wilson
La chanson du coureur fredonne
Jean marc et solange
S’envolent comme des anges
Mais déjà oui déjà
Après plus de 70 minutes quand même
Oh oui coach on t’aime
Oui déjà l’arrivée se dessine
Et Isabelle accompagnée de mourad
S’élancent pour une dernière chevauchée sauvage
Il faut bien que dans les yeux de mourad s’éteigne la rage
Kouider et claire précédant francois
Tracent leur route vers ce but ultime
Il fait enfin beau dans nos cœurs
C’est sublime
Mais me direz vous où est nadia
Elle est là juste à côté de nous
Avec alexandre elle étire le pas
Nous serons bientôt chez nous
La course commence à peine
Oui à peine
et notre joie se déchaine
peut être à l'année prochaine
De ce temps-là,
je n'entends plus ma voix
De ce temps-là,
je ne guide plus mes pas
De ce temps-là,
je sais que je vais mais ne marche pas.
Sans aucun repos, je cours puisqu'il le faut
Sur l’anneau
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelle ?
Est-ce que tu le sens,
est-ce que tu m'entends ?
Désormais, s'il fait un peu plus frais
Ce n'est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans cet entraînement
Ni meilleur, ni plus laid
Mais juste un pâle reflet
De l’anneau
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelles ?
Est-ce que tu le sens,
est-ce que cela apaise
Tous tes maux ?
Peux-tu me dire si fractionner c’est beau ?
Peux-tu me dire si ton souffle est plus fort ?
Et s'il te réconforte,
là où il t'emporte.
Je ne cours qu'en noir et blanc
Mes souvenir se mêlent de sang
Et pourtant,
Je m’entraîne pour faire semblant
De vivre comme un vivant
Dans l’équipe
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelles ?
Est-ce que tu le sens,
est-ce que tu entends
Tes envies ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
S'elles te réconfortent,
la ou elles t'emportent
dans l'équipe
Nous remercions nos trois photographes officiels :
Philippe FERRE
Mohamed SALAH
et Alain HERVIER
Ainsi que toutes les personnes nous ayant transféré leur propre fichier.
Vous pouvez visionner l'ensemble des photos du 11 novembre 2013
en cliquant sur le lien suivant :
https://plus.google.com/photos/100314501889852513940/albums/5947697132890876033