jour "J" le 11 novembre 2013

"Coureurs

 

Je suis content de vous. Vous avez en cette journée du 11 novembre justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité.

 

Vous avez décoré vos maillots verts d’une immortelle gloire.

 

 Un parcours de milliers de mètres dessiné par les  organisateurs de la corrida pédestre a été en moins de soixante dix huit minutes avale ou dispersé.

 

Ce qui a échappé à votre ardeur n’existait pas en ce glorieux jours.

 

40 drapeaux, les étendards de notre équipe  ont flotté, balloté par le vent de votre courage,

 

Des dizaines de record, des milliers de larmes de joie,  un X ième trophée, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre.

 

Ce parcours  tant vanté  par sa difficulté et émaillé de multiples cotes n’a pas résisté à votre choc, et désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter,

 

Ainsi en trois mois  ce 10 km  a été vaincu et avalé par nos petites jambes

 

 Le repos ne peut plus être éloignée, mais, comme je l’ai promis à mon équipe avant de passer de l’anneau du stade au chemin sinueux et pavé d’embuches de ce 10 km, je ne ferai plus qu'une petite séance de décrassage  qui nous donnera une garantie et amènera des récompenses à vous mes braves coureurs.

 

Coureurs, lorsque le CSAPA d’Aulnay  plaça sur ma tête la Couronne impériale du coach suprême, je me confiais à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux.

 

 Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir, et ce maillot vert conquis par le sang de tant d’entrainements, ils voulaient m’obliger à la placer sur le corps de vos plus cruels ennemis, projets de petites gens ignares  et insensés que le jour même de l’anniversaire  de notre quatrième participation à cette course folle vous avez anéantis et confondus.

 

Vous leur avez appris qu’il est plus facile de vous braver et de vous menacer que de vous vaincre.

 

Coureurs puisque  tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur & la prospérité de notre belle équipe a été accomplie, je vous renvois à vos foyers ; là, vous serez l’objet de ma plus tendre sollicitude.

 

 Vos amis vous reverront avec des transports de joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la course du onze novembre pour que l’on réponde : voilà un brave.

 

Votre "coach"

Y a des courses qu'on peut vivre

Et puis celles qu'on doit pas

Y a tout c'qu'on doit faire

Tout c'qui s’invente pas

Des miles  qui  attirent

D’la souffrance et des crampes

Oui, mais ne pas les vivre

C'est encore pire que tout

D’entraînement  en dérive

De soul’ries  en dégoûts

Avec ma foulée dans les jambes

j'ai peur de rien

 

Quand les docs délibèrent

Si j'fais mal ou j'fais bien

Si j'suis vraiment sincère

Moi, j'sais même plus très bien

Quand les rumeurs "vipèrent"

Quand l'ivresse déteint

m'reste mes certitudes

Et ça, ça m'appartient

Quand j'frôle l’abstinence

Qu'un instant je la tiens

Avec ma foulée dans les jambes

j'ai peur de rien

 

Y a des courses qu'on pense

Qu'on voyait pas comme ça

Mais on garde le silence

Et on presse le pas

Des regards qu'on détourne

Des gestes qu'on fait pas

La conscience un peu sourde

Et pas très fier de soi

Quand la came  est trop lourde

Quand l'blues va un peu loin

Avec ma foulée dans les jambes

j'ai peur de rien

 

La course se lève à peine

 

Mes yeux dans la brume se promène

 

Ils perçoivent un petit bout de rêve

 

Ils devinent  la réalité de notre rêve

 

Stéphane notre immense stéphane

 

A le cœur qui se fane

 

Mais sa présence dessine à jamais la flamme

 

d’un espoir qui jamais ne s’éteindra

 

la course se lève a peine

 

et maria presse le pas

 

 les miens avec elle se promènent

 

mais déjà la première montée

 

comme un doux rappel de nos fractionnés

 

et de nos mardis endiablés

 

et yves le courageux serre les dents

 

il reste encore tellement de temps

 

chrystelle quand à elle

 

des élégantes est la plus belle

 

elle accompagne notre dandy

 

et notre ghislaine la souriante

 

qui n’est pas effrayée par la pente

fatima

quant à elle trotine à petit pas

 

j’ose à peine un signe tant l’exploit m’éblouit

 

et devant, oui déjà devant

 

s’estompe le temps

 

olivier accompagne alain

 

ou bien est ce l’inverse

 

ensemble ils  tracent leur chemin

 

leur petit chemin de traverse

 

patricia promène un petit bout de rose

 

sa couleur préférée je suppose

 

7minutes 30 seconde au kilo et pas une pause

 

Bernard

 

laurence qui court sans se presser

 

et  qui nous parleras d’amour à l’arrivée

 

 clarysse  dont les larmes de joies

 

frissonnent sous la violence de l’exploit

 

et  jean marc

 

Suivent  sa cadence

 

Et fredonnent quelques pas de danse

 

On est là pour rigoler on est pas des énarques

 

daniel sur son petit nuage

 

balaye tous ses naufrages

 

Mais au loin voici nos cinq mousquetaires

 

 josé à l’aube d’un exploit retentissant

 

Son josé va faire trembler le temps

 

Emmanuel

 

Qui a son estomac qui se fait la belle

 

Yannick qui à son tempo fait la nique

 

ou bien qui pense à  alain et à la martinique

 

Alexandre le grand

 

Et pierre le doc un doc enfin  il était temps

 

Ils volent tous les cinq vers la victoire

 

Notre victoire

 

Mais notre chemin n’est pas fini

 

Chaque mètre voit fleurir et s’épanouir vos exploits

 

Florian et kamel par le même rythme uni

 

Suzanna et samuel courant dans les sous bois

 

Et puis puisqu’il  en fallait bien un

 

Loic court avec le coach main dans la main

 

Pierre et wilson

 

La chanson du coureur fredonne

 

Jean marc et solange

 

 S’envolent comme des anges

 

Mais déjà oui déjà

 

Après plus de 70 minutes  quand même

 

Oh oui coach on t’aime

 

Oui déjà l’arrivée se dessine

 

 Et Isabelle accompagnée de mourad

 

S’élancent pour une dernière chevauchée sauvage

 

Il faut bien que dans les yeux de mourad s’éteigne la rage

 

Kouider et claire précédant francois

 

Tracent  leur route vers ce but ultime

 

Il fait enfin beau dans nos cœurs

 

C’est sublime

 

Mais me direz vous où est nadia

 

Elle est là juste à côté de nous

 

Avec alexandre elle étire le pas

 

Nous serons bientôt chez nous

 

La course commence à peine

 

Oui à peine

et notre joie se déchaine

 peut être à l'année prochaine

 

De ce temps-là,

 

 je n'entends plus ma voix
De ce temps-là,

 

 je ne guide plus mes pas
De ce temps-là,

 

 je sais que je vais mais ne marche pas.
Sans aucun repos, je cours  puisqu'il le faut

Sur l’anneau
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelle ?
Est-ce que tu le sens,

 

est-ce que tu m'entends ?

Désormais, s'il fait un peu plus frais
Ce n'est pas que le temps soit mauvais
Mais il est vrai que je me perds dans cet entraînement
Ni meilleur, ni plus laid
Mais juste un pâle reflet

De l’anneau
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelles ?
Est-ce que tu le sens,

 

est-ce que cela apaise
Tous tes maux ?
Peux-tu me dire si fractionner c’est  beau ?
Peux-tu me dire si ton  souffle est plus fort  ?
Et s'il te réconforte,

 

 là où il t'emporte.

Je ne cours  qu'en noir et blanc
Mes souvenir se mêlent de sang
Et pourtant,
Je m’entraîne  pour faire semblant
De vivre comme un vivant

Dans l’équipe
Peux-tu me dire si la course est plus belle ?
Peux-tu me dire si la foulée t’appelles ?
Est-ce que tu le sens,

 

est-ce que tu entends
Tes envies ?
Peux-tu me dire si leur sens est plus beau ?
Peux-tu me dire si leur souffle est plus chaud ?
S'elles te réconfortent,

la ou elles t'emportent

dans l'équipe

 

 

Nous remercions nos trois photographes officiels :

Philippe FERRE

Mohamed SALAH

et Alain HERVIER

 

Ainsi que toutes les personnes nous ayant transféré leur propre fichier.

 

Vous pouvez visionner l'ensemble des photos du 11 novembre 2013

en cliquant sur le lien suivant :

https://plus.google.com/photos/100314501889852513940/albums/5947697132890876033