6ème semaine du 11 au 15 octobre

mardi 11 octobre

Coucou nous revoilou pour une nouvelle semaine d'efforts

Déjà à mi parcours

l'effort toujours l'effort

Samuel toujours un grand pro de l'étiremnt utile

à vos marque,

prêt,

on se positionne, on se détend

on  étire les dernières secondes avant l'effort

Partez

comme à l'habitude

on s'appui sur des groupes solides

qui se tisseront et se detisseront au cours de notre entraînement

Suzanna , Nadia , Annie et Jean on l'air un peu trop facile ce soir

y aurait il un plan anti coach pour courir le moins vite possible

enquête en cours

heureusement le coach trouve du soutien avec Arlette

Arlette qui explose son record

sans exploser son corps

bravo les progrès sont visibles

nouveau pas de danse de Samuel avec une espèce de rythme brésilien

Laurent quant à lui essaye d'accrocher Alain

Patrick en roues libres prend ses distances avec notre danseur fou

Jean accompagne ces dames

 

Patrick tente de valider sa participation avec Samuel et le coach (5km en 35 minutes)

une option sur le 5 km  est prise

on à quand même mit un tour à la secrétaire et a l'IDE du CSAPA

respect

Samuel dans un effort surhumain digne de sa stature essaye de rattraper Cédric qui emballe comme à son habitude

mais qui entraîne Mustapha qui a du mal à gérer ses limites

heureusement Samuel remettra de l'ordre dans tout cela

deux techniques

deux options

mais une même grace sur la piste

(je ne parle pas de moi mais de Patrick et Florian)

Petite vision en cinémascope de notre équipe

Impressionant non

Alain aura tenu jusqu'au bout avec Laurent

bravo

on progresse, on progresse

En fait il y a enquête, Alain aurait disposé d'une aide surnaturellle ( une corde invisible qui retenait Laurent)

Vous avez appris la course course
Vous avez appris les pas.
Redonnez-moi la cadence, dence
Et venez courir avec moi.
Ne me laissez pas la courir , courir
Pas la courir comme ça.
Venez m'apprendre la course
Et la courir avec moi.

Vous savez l’entraînement
Qu'on s’entrainait autrefois.
Moi je vous montrerai celui, celui
Que, demain, l'on courera.
Si vous donnez la cadence, dence,
Moi je vous donne le "pas".
Je vous l'apprendrai là, dans ce, dans ce,
Dans ce joli anneau .

Et si vous aimez mon entraînement
Et si vous aimez mon pas,
On pourra courir je pense, pense
Aussi longtemps qu'on voudra
Mais ne me laissez pas là dans ce, dans ce
Pas là dans cet état-là.
Ne pensez-vous qu'à courir courir
Dans ce joli stade

Quand la sueur est si dense, dense,
Quand le soleil est si bas,
Que voulez-vous que l'on court court
Dans le joli petit stade ?
Quand votre rythme s'élance, lance
Moi j'ai le corps en éclats.
Si vous perdez la cadence, dence
Suivez nous bien.

 

suivez mon pas

Non, ce n'était pas un mirage
un faux mirage , cette équipe
Qu'on se le dise au fond des stades
Dise au fond des stades
Ils courraient en pèr' peinard
Sur la grand-anneau du stade
Et s'app'laient les vainqueurs d'abord
Les vainqueurs d'abord

C'étaient pas des pros non plus
l’epo ils l'avaient pas eu
Mais ils couraient  tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
l’équipe et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Crédo, leur Confiteor
Aux coureurs d'abord

Nathalie est parmi nous

la photo est floue

mais la présence est solide

la nuit tombe

cela devient une habitude lors de la fin de nos entraînements

la lassitude des corps nécessite quelques étirements

mais l'esprit est en paix

coureur, réveille toi, je dois m'en aller courir
L'anneau m'emmène et je le laisse aller
Sale soirée qui sent la sueur froide
Déjà ton effort de ma mémoire s'évade
course Tu vas me manquer, tu vas me manquer tu sais

Trop sué, tout oublié, cette course là
On l'a cassée
On a couru on a forcé et
Et tout s'est effacé
Quatre tours qui claquent
Un tour de stade, contact
Tout est à recommencer
Tout va recommencer

course Tu vas me manquer, tu vas me manquer
Tu vas me manquer tu sais,
Allez courez

Je suis un sprinter qui se jette à chaque pas
Un coureur solitaire dans ce foutu anneau
Dans ce trop long anneau
Ceux que j'aime sont ma sueur
fatigue je te laisse, crampe je te quitte
douleur je te laisse, épuisement je te quitte
Et la course me porte
Et la course m'emporte

mercredi 12 octobre

Dur dur ce soir

il fait froid

le coach est maussade

 

Laurent en position de réflexion

la souplesse est peut être là

 

un vrai boudha ( j'ai pas dit boudin )

Stéphane enfin de retour

son chemin est rude ces derniers temps

mais sa présence est une petite lueur de soleil dans cette soirée grise

où les coureurs pensent plus, qu'ils ne courent

malgré encore une fois, des étirements de toute beauté


J'fais des courses, des p'tites courses, encore des p'tites courses
Des p'tites courses , des p'tites courses , toujours des p'tites courses
Des courses de seconde classe, des course de premiere classe.

la terre est froide

le ciel est sale

les sourires sont fades

les jambes sont lasses

il y a comme un manque ce soir

comme un peu moins d’espoir

le souffle reste court

  àl’effort nous restons sourds

il y a comme un peu de désespoir

ce soir

alors on s’accroche

on se bat encore un peu

pour trouver au fond de nos poches

comme un feu

une lueur d’envie

qui éteindra la nuit

et nous offrira le soleil

de notre réveil

S' il n'en reste que deux, ce sont eux,

ce soir, les plus valeureux

Il pleuvait On était vaincu par notre conquête.
Pour la première fois le coureur baissait la tête.
Sombre soir ! le coach revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler le stade fumant.
Il pleuvait. L'âpre souffrance fondait en avalanche.
Après l’anneau noir une autre peur blanche.
On ne connaissait plus le coach ni les coureurs
Hier grande équipe et maintenant marcheur
On ne distinguait plus les lents ni les rapides.
Il pleuvait,Les coureurs s'avançaient livides
Des marcheurs à demi morts ; au seuil de l’anneau désolés
On voyait des sportifs leurs pieds gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de sueurs,
Collant leur pas en pierre aux foulées pleines de lourdeur.
douleurs, souffrance, fatigue, mêlées aux regards blancs,
Pleuvaient ; les coureurs, surpris d'être tremblants,
couraient pensifs, leur mine grise.
Il pleuvait, il pleuvait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur l’anneau, dans des lieux redevenus inconnus,
On n'avait pas d’envie et l'on allait pieds presque nus.
  Ils n'étaient plus des coureurs vivants, des coureurs de guerre :
C'était un projet errant dans le soir comme, un mystère,

Samuel avec Cédric un peu fatigué lui aussi ce soir

Toi la foulée que je n'ai jamais eu
Sais-tu si je t’avais connue
Ce que nous aurions fait ensemble
aprés un an d’entrainement tu serais né
Alors on n'se s'rait plus quittés
Comme deux amis qui se ressemblent
On aurait appris l'endurance par cœur
J'aurais été ton plus beau coureur
A mon école buissonnière
Sûr qu'un jour on aurait vaincu
Pour peu qu'alors on ait connu
Ensemble la même première (course)

Mais tu n'es pas là
A qui la faute
Pas à mon coach
Pas à mon entrainement
Tu aurais pu courir mieux que cela

Toi la foulée que je n'ai jamais eu
Si tu savais ce que j'ai bu
De mes entrainements en solitaire
Si tu m'avais pas fait faux bond
Tu aurais fini mes chevauchés à l’unisson
Je t'aurais appris à progresser
Si ma foulée s'était comportée mieux
Elle aurait divisé en deux
Les moments de crampes, les moments de souffrances
Elle aurait surement partagé
Les courses de folies sur les pavés
Les arrivées et les coups de bonheur


Toi la foulée que je n'aurais jamais
Je suis moins seul de t'avoir revé
Pour un instant, pour un entraînement
Je t'ai dérangée, tu me pardonnes
Ici quand tout nous abandonne
On se fabrique une équipe

qui vous console

Fatigués, épuisés, éreintés,exténués

j'en passe et des meilleurs

mais encore une fois à l'arrivée

 

Les jambes sont fatiguées

Mes les langues restent bien déliées

Bienheureux celui qui termine son entraînement

ça ira mieux demain

comme le dit la chanson

j'espère

comme le souhaite le coach

profitez de votre journée de repos

vendredi 14 octobre

Toujours émouvant l’arrivée des coureurs

sous le regard protecteur de Nadia et d’Annie

Sous le regard du coach

on arrive on arrive

Stéphane et Kouider sont de retour parmi nous

c’est sympa

malgré une gène respiartoire pour Stéphane

et une palette sur le pied de Kouider

Pierre rêve de son marathon ( de venise excusé du peu)

il en rêve déjà

Etirement quand tu nous tiens

Suzanna en toute décontraction en discutant avec Arlette

Samuel quant à lui toujours à la pointe du progrès avec des étirements d’une modernité futuriste

Bon d’accord puisqu’il faut s’étirer on s’étire

mais c’est bien pour faire plaisir

Et le départ est donné

avec un élan assez impressionnant

Alain nous fait admirer du coup une accéleration supersonique

Florioan et Arlette sont plus sages et prennent un départ tout en douceur

Les mêmes entraînements d'hiver
Les mêmes bras entr'ouverts
Les mêmes détresses
Les mêmes genoux fatigués
Pour trouver à l'arrivée
La même vitesse
On se répétait sans cesse

coureurs
coureurs
Contre tous les coups du sort
De l’entraînement
On sera deux.
Coureurs

coureurs
A l’entraînement comme à la course
Plus emmêlés
Que nos petits pieds

Quand, trop vite, on a couru
On se retrouve transi.
Loin de l’anneau gris
Sous notre souffle de malheur
A se torturer le corps
Pour la même arrivée
Est-ce assez pour qu'on oublie ?

coureurs
coureurs
On a le sens de l’honneur
Quand sont trop lourdes
Ces jambes là.
coureurs
coureurs
A la vie comme à course
pour chaque tour
qu’on finira

Annie le regard dans le vague

a du bleu à l’âme

mais non t’es bête

c’est pas là qu’elle est blessée

Pour certains l’entraÏnement va être long

Alain souffre épaulé par Nadia

Arlette quant à elle gère comme à l’habitude

une vrai pro du bitume

Et oui Alain c’est plus raisonnable

                   ce soir

de suivre un rythme plus adapté

Un terrain
Quatre tours
Une suée
un pas comme un petit envol
un coureur
avec un autre coureur
Et nos pas se suivant sans peur

la foulée légere
nos pas aériens
notre équipe ensemble
Courant à l’unisson
Nos valeurs
Gravées au feutre, en couleur
Sur nos maillots sur nos maillots

Ce serait la course du bonheur
Même à fort entraînement, j'suis preneur

Les blessés parlent aux blessés

Les coureurs parlent aux coureurs

Les blessés rigolent

drôle de soutien

Les coureurs courent de plus en plus vite

ils bossent eux

Le sport c’est aussi du plaisir

détente

relaxation

Arlette suit à la lettre les conseils du coach

Conseil de guerre

Annie mobilise les troupes

pour soutenir les coureurs

et on court et on court

Nadia a décidé de s’arrêter

c’est un scandale

Retour à la case départ

étirement après l’effort

de nos valeureux guerriers

ce soir ça a été plus dur pour certains que pour d’autres

On ira tous se repôser mêm' moi
Qu'on soit meurtri ou qu'on soit blésses, on ira
Tous les bons coureurs et tous les sprinteurs
Tous les eclopés et tous les épuisés
On ira tous se repôser
On ira tous se reposer mêm' moi

Monsieur le coach
Je vous fais une remarque
Que vous rentendrez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes prochains entraînements
Pour partir à la course
Avant le mois prochain


Monsieur le coach
Je veux bien la faire
Je ne suis pas bon coureur
Pour courir comme un vrai sprinteur
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais la courir doucement

samedi 16 octobre

Entre ombre et soleil

Nos blessés quelques peu couverts

Se mettent au vert

Et top départ

Samuel un peu fatigué part dans l’autre sens

Nadia semble vouloir faire du stop

Mais déjà notre groupe se met en marche

Jusqu'au bout on est supporter

Samuel brandit fièrement au sein de notre groupe

le drapeau de la victoire

Celle des bleus sur les rouges ( je parle de rugby)

On se rechauffe doucement

Le soleil est là certes

Mais la morsure de l’automme commence à attaquer nos mollets

Nos coureuses sont aussi des spécialistes de la marche rapide

A fractionnés quand tu nous tiens

ça n’a pas l’air mais sa monte

Dur, dur...

Mais la victoire est à ce prix

Pourtant que la colline est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un groupe de coureurs
Qu’ils l’a franchiront sans peur?

Avec leurs pieds dessus la terre
Ils avaient monté leur carcasse
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les suées et l’effort
Ils avaient l’envie chevillé au corps

De retour de fractionnés

Certains en ont encore dans les mollets

Isabelle et Jean Marc

S’en vont gaiement

Alain bernard et le coach à un rythme plus lent

Il court, il court, le coureur
Le coureur du parc , mesdames,
Il court, il court, le coureur
Le coureur du parc joli.

 

Il est passé par ici
Le coureur du bois, mesdames
Il repassera par là
Le coureur du joli parc

Petit coureur bien intégré quasiment sprinter
Dans ton tour tout de tranquillité,
tu prends ton temps un sprint, une chevauchée

Petit blessé de l’autre côté de l’anneau
Jamais couru ou si souvent arrêté
ton quotidien c’est l’attente et la souffrance

Deux équipiers au bout du stade si différents
Deux addicts, deux sportifs, mais pourtant,
ensemble pour le 10km éternel

Tiens un groupe de retardataires

Et non se sont nos éclopés

Qui à chaque tour nous soutiennent

Ou se moquent un peu

qui sait

ou alors sa pleure sur le match de rugby

peu importe la manière ont est en finale

c’est comme nous

peu importe le temps

si on est à l’arrivée

Faire un petit tour c’est agréable

Faire un petit tour c’est tout

Parce qu’il ne faut tomber par terre

Faire un petit tour c’est supportable

Allez un peu de flatterie pour le coach

Quel demarrage!

 

 

On prend les mêmes et on recommence

Et encore un tour

Alain accélère

il ne veut pas que jean marc et isabelle nous prennent un tour

Ils courent en solitaire
Et nul ne l'oblige à le faire.
Ils chantent l’effort.
Ils chantent le réconfort

Et c'est un entraînement sans mystère
Qui se passe de commentaire.
Pendant des heures entières

Ils courent effleurant la terre

Quelle superbe arrivée!

Debriefing en cercle aujourd’hui

Probablement pour se rapprocher des gourmandises

 

Petit plus de nos samedis

Le vent souffle sur les plaines du parc de Blanc Mesnil

Nous jettons un dernier regard sur les blessés, la famille et nos souvenirs.


Annie, l’infirmière est venu nous chercher,

le coach a décidé de mener l’entraînement dans le sentier.
Là, où tous les anciens coureurs ,

de géants sprinteurs,

après de grandes courses, se sont imposés


c’est l’heure maintenant de défendre notre projet

contre une armée de doute prête à croiser notre chemin.
Toute l’équipe s’est réunie autour du grand banc,

pour invoquer le chocolat antillais afin qu’ils puissent nous réchauffer

Après cette pause avec mes équipiers

sans faire état de zèle, le coach nous a donné à tous des conseils ,

pour le courage, pour pas qu’il y ait  d’abandon

pour rester grands et fiers quand nous serons dans la course


car c’est la première fois pour certains d’entres nous que nous partons courir

et nous espèrons être dignes de la tribu du CSAPA

Dans l’équipe du CSAPA
Dans l’équipe j’ai pu entendre des bravos.