9ème semaine du 1er au 5 novembre

Avec l'heure d'hiver, la nuit tombe vite,

on serait peut être mieux dans notre lit

 à gauche Patricia, Olivier et Laurent s'appliquent sur les étirements

à droite Arlette et Cédric semblent beaucoup plus détendus

Nous sommes presqu'au top départ, la moitié de notre équipe du soir est réunie, Patrick quant à lui

a décidé de partir dans l'autre sens

Notre Canadien préféré est de retour

et il enchaîne les tours avec Jean Marc

Suzanna et Laurent vont tranquillement

Cédric et Bernard sont quant à eux en phase de prélancement

avant leur démarrage tonitruant

Quel belle brochette nos deux Alain suivent le train d'Olivier sous le contrôle de Patricia

en fait vous pouvez mettre çà dans l'ordre que vous voulez

dans tous les cas cela court bien

Un grand bravo à Stéphane qui se lance sur la piste

avec un nouvel état d'esprit

la victoire est à ce prix

son effort est superbe

Avec la course
Avec la course tout va , tout s'en va
On oublie les soucis et l'on oublie la vista
Le cœur, quand ça bat trop c'est pas la peine d'aller vite
Courir plus loin, c’est notre seul objectif
______

Avec la foulée
Avec la foulée ,  tout va, tout  va bien
même lorsqu’on courait qu’on courait sous la pluie
La foulée qu'on découvre au détour d'un tour
Entre les pas, entre les efforts d’un entraînement
D'un fractionné maquillé qui s'en va nous épuisé
Avec la foulée tout va mieux

Aurais je le temps
de le finir

Même en m’entraînant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en sprintant
aurais je le temps
oui le temps

De terminer
Toute l'immensité
D'un si grand 10 km
Même en plus d’une heure
aurais je le temps
De le terminer

J'ouvre tout grand mes poumons
Je cours de tous mes pas
C'est trop peu
Pour tant de kilomètres
Et tant de mètres
Des milliers de minutes
C'est bien trop court
C'est bien trop court

Et pour courir
Comme l'on doit courir
Quand on court vraiment
Même avec plein d’entraînements
aurais je le temps
oui le temps

PAS DE PANIQUE NOUS AURONS LE TEMPS

Notre marathonien au repos, un repos bien mérité ,

il a quand même chronométré tout le monde pour valider notre départ et nos objectifs

en hommage à Samuel parceque le plaisr se mérite

Je ne court presque plus
Je ne respire plus
Je n'ai même plus d'espoir
Je suis seul sans pas
Je veux m’arrêter
Je suis comme un marathonien
perdu au lointain

Je n'ai plus envie
De courir cette course
Ma respiration cesse quand je suis comme çà
la course m’étouffe
Et même ma foulée
Ne se transforme plus en TGV
Quand je perds mon souffle

Je suis épuisé, complètement épuisé

Comme quand je m’entraînais         
Et que je faisais pleins de fractionnés
Je suis éreinté, parfaitement éreinté
je cours ,je ne sait plus comment
je cours je ne sais plus pour combien de temps
Et ça va faire bientôt 20 bornes que je cours

Comme une enclume
rempli d’amertume
Je m accroche je cours
Je suis fatigué
Je suis épuisé
De faire semblant d'y arriver
mais je veux terminer

j’ai des crampes partout
je suis comme un fou
Pour moi chaque pas est trop lourd
et mon cœur qui bat
bat comme un sourd
Je ne sais plus où aller
j’ai mal partout

Je suis épuisé, complètement épuisé
Je verse ma sueur sur le bitume
Et je suis comme un coureur mort qui doit courir
Je suis fatigué, mais j’assume
Et je vais continuer
je suis vidé de tous mes maux
Pourtant moi, je veux finir

Ce marathon qui me tue
Si ça continue
j’y arriverais
  à 42 kilomètres
il restera quelques mètres
Ecoutant mon propre pas
Qui m’entraînera

Je serais fatigué, complètement fatigué
Comme quand trop longtemps je m’entraînais
Mais je jetterais mon désespoir
Je suis coureur, c'est çà,  je suis finisseur
Tu ne m’as pas privé de tout  espoir
Tu ne m’as pas vidé de toute énergie
Et j'ai le cœur qui sourit
je suis épuisé
T'entends
mais je vais terminer

Le temps n’est pas très frais, mais légèrement humide

Même Arlette se pose la question de se protéger un peu mieux de la pluie

Et oui quand on parle de pluie nous retrouvons nos abris naturels

la soirée va être "arrosée"

Top départ, sous la pluie,

on démarre plus rapidement mais pas forcement pour aller plus vite

N’oublions pas que c’est notre dernière semaine et qu’il faut savoir se ménager

Cheveux au vent

Capuche rabattue

Où ignorance de la météo extérieure, 

voila comment ces dames abordent différemment la soirée

À droite nos marcheuses sont également plus ou moins couvertes pour affronter ces intempéries

Jean marc entraine Max Julien à un rythme soutenu mais sans plus

A gauche les deux frères cheminent tranquillement

Les encadrants du CSAPA triment aussi sous la pluie

Le coach avec Florian

Annie avec Suzanna

Allons coureurs de l’équipe
Le soir de pluie est arrivé !
Contre nous de ces intempéries
La foulée vengeresse est levée,

Entendez-vous dans les gradins
Mugir nos féroces soutiens ?
Ils viennent jusque sur l’anneau
chronométrer nos tours et applaudir !

Aux armes, équipiers,
Formez notre peloton,
courons, courons
Qu'une sueur pure
Abreuve cet anneau

Un très grand bravo un énorme bravo

Quelle soirée superbe de Nathalie

Elle a remplacé le soleil qui nous manquait

Elle a réchauffé nos pieds frigorifiés

Plus de 40 minutes de course, la rage au cœur (c’est mieux que les nausées)

C’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’elle parachèvera son exploit

Le soir est tombé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je courrais
l’entraînement a débuté
Plein de perplexité
Si c'n'était pas un rêve
Qu'il faille y arriver
y arriver

Comme la course avançait
En moi je pensais
Si c'n'était pas un rêve
J'ai tout à prouvé
Quand la course s’est terminé
J'ai réalisé
Que c’était plus qu’un rêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
que l’on peut casser nos déboires
Croire que l'on si l’on court ce soir
On peut refleurir notre espoir

La course est terminée
m’offrant la fierté
Qu'ai-je donc à garder
de ce rêve insensé
Oui, la course est finie
Tout est si coloré
j’ai oublié l’oubli
et je veux recommencer

L’équipe félicite chaudement Samuel pour son marathon de dimanche

Cela valait bien un tee-shirt à son effigie

Avec sa  maxime désormais célèbre

"LE PLAISIR EST PARFOIS DIFFICILE A TROUVER"

Mais comme Picasso, Samuel ne cherche pas,  il trouve

Un petit au revoir avant le départ et à demain

A une dernière information Florian a rejoint le groupe des fous qui défendront leur chance et le maillot sur le semi marathon de paris

Il reste encore des places

C'est un très beau stade, c'est un bel entraînement
C'est l’entraînement de ce soir de ce soir
Il veinait courir, lui plein d’espoir
Elle venait aussi pour courir longtemps
Ils se sont trouvés au bord de l’anneau
pour un échauffement en cadence
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le 10 km à portée de mains
Un cadeau de l’ entraînement
Alors pourquoi penser à ces raideurs dans le creux des reins

Ils se sont entraînés pendant toute la soirée
Se laissant porter par le coach bienveillant
Se sont racontés leur course qui allait commencer
Ils n'étaient encore que des petits débutants
Qui venaient courir pour un maillot
petit bout d’espoir d’un joli ton
C'était un maillot d’un beau vert fluo
Qui leurs permettrait de courir
Comme on court pour finir
Refusant de penser à l’abandon

C'est un bel entrainement , ce sera une belle course

Court
C'est un mot qu'on dirait inventé pour lui
Quand il court et qu’il s’entraîne sans effort, tel
Un athlète qui étend sa foulée pour accélérer
Alors je sens la course s’enfoncer dans la nuit

J'ai posé mes yeux sur sa foulée de sprinter
A quoi me sert encore d’aller m’entraîner
Quel
Est celui qui m’aidera à courir?
Celui-là qui m’aidera a ne plus souffrir

Ô coach
Oh! laisse-moi rien qu'une fois
rêver d’une course rapide et sereine à la fois

Le regard est beau

tout aussi grand que le doute

y arriverais je?

il  est dur, très dur parfois

d'avoir confiance en soi

reste alors l'honnêteté

la seule force qui nous fait avancer

celle qui fleurit nos certitudes

celle qui nous permet d'avancer dans les moments rudes

Attention voilà les coureurs

ceux là n'ont pas peur

le but est fixé

il ne sert à rien de varier

court,court, Forest ( quoique lui n'avait pas d'objectif)

Tout, tout pour une tite course une tite course,


Toi, viens avec moi
Et cours à mes cotés
Je me sens si seul
Sans ton pas , sans foulée
Quand tu ne cours pas
Oh oui, cours
cours avec moi
entraîne toi avec moi
ta foulée, ta vitesse je n’ai pas
Et pourtant tu ne regretteras pas
de courir avec moi

Tout, tout pour une tite course une tite course,

Quelquefois
Si cools
Quand la foulée est là
quand le rythme sourit
et que s’écoule ma vie

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

entraînements je vous aime
entraînements, le coach vous aime
il n'en connait pas de faciles
il en connait pas de tranquilles
Et difficiles
Oui... difficiles

Quelquefois
Si beaux
Sur un bout de fractionné
Oh oui... si beaux
quand c’est terminé..

Quelquefois
Si longs
que mes jambes en pleurent
de douleurs
oui de douleurs..

coureuses ... Je vous aime
coureurs,  le coach vous aime
Vous êtes une équipe, on se ressemble
Et on gagnera tous,  tous ensemble
notre espérance
notre récompense.

Je suis l’coureur au maillot vert
Et l’anneau du stade en est tout fier
Les coureurs sont pleins d’entrain
ils courront jusqu’au matin

Il est six heures
le  coach s’entraîne
le coach nous appelle

Les coureurs sont fatigués

les marcheuses sont épuisées
Les jambes sont douloureuses
La sprinteuse est malheureuse

Il est 7 heures
le coach court encore
et nous, on est moins fort

Le photographe a bu la tasse
Les pieds des coureurs trépassent
et sur l’anneau on continue
même si on en peut plus

Il est huit heures
le coach s’arrête

il est huit

et enfin on s’arrête

Etirements encore un petit bout d'étirements

il n'y a décidement que les femmes pour être sérieuses

Le coach est trés serieux

Il faut commencer à envisager le déroulement de la course et le positionnement de nos soutiens et de nos encadrants

vaste boulot

LES COMMENTAIRES SERONT DISPONIBLE DEMAIN DANS LA JOURNEE

LE COACH EST BETE

IL A OUBLIE SA CLE USB

ET IL NE LA RECUPERA QUE DEMAIN

UN PEU DE PATIENCE DONC

Comme a notre habitude les courageux du samedi s’éveille en cette fin de matinée certe un peu fraiche mais sans pluie

Comme a notre habitude deuxième version

Avant le départ les spécialistes règlent leurs chronomètres

Et les amateurs

Attendent leur heure

Top départ et déjà plusieurs groupes se dessinent

Comme a notre habitude troisième version

Le coach et Laurent ayant quelque peu trainé pour le démarrage tentent désespérément de rejoindre le groupe en douceur néanmoins, il serait trop bête de ce blesser quelques jours avant la compétition

Et pendant ce temps notre groupe crapahute dans les bois

rejoint comme prévue par le coach et Laurent

L'Allure est souple,

le pas tranquille

le souffle léger

l’attitude aérienne

le regard planté sur l’horizon

le mollet détendue

Ce sont des semaines d’entrainements qui payent enfin

Mise en situation

le 11 novembre il y a des montées et des descentes, donc petite révision aujourd’hui

Quand on monte on tire sur les bras et on raccourcie son pas

Quand on descend on allonge la foulée et on détend les bras

Repeter aprés moi

Nos petits maillots verts accompagne et l’un olivier et l’autre stéphane pour valider leur positionnement lors de la course

Le coach essaye de réveiller ses troupes et sur une accélération laisse Alain rêveur tandis que Nadia s’accroche

J’ai fait des entraînements, depuis huit semaine peut-être
j’ai couru par erreur, maladresse de coureur
Asperger de sueur, et d’effort plein d’ardeur
J’aurais du cette course ne pas la faire peut-être
Mais moi je suis un homme qui aime bien se genre de jeu veux bien qu’elle me nomme coureur ou sprinter c’est comme elle veut… c’est comme elle veut

Des jolies tour des pistes, sur un anneau tout lisse
Des 400 metres rapides, a tourner comme des helices
Quelques douleurs de jambes une légère apshyxie
Et en guise de foulées des pas pas trés sexy

Et moi je suis un coureur qui aime bien se genre d’allure ,j’n’aime pas les lents et je veux que ma course dure

le coach dit que le onze
on sera sur le départ
Où on s’remura les jambes

Et que s’il n’est pas trop tard
on prendra le départ
on assumera nos pas
et on finira
10 km plus bas

Isabelle cheveux au vent comme a son habitude soutien Bernard et Alain

En parlant de soutien le rythme semble soutenu

Qui du coup soutient l’autre ?

Laurent et Alain eux descendent la pente doucement ( forcement ils ont oublié les ski a la maison)

Des courses a pied, sous un peu de pluie
Dans la banlieue nord de l’anneau
J'ai choisi la course peinard
pour arrêter d’être un fêtard

Ça fait 20 ans que je m’arrache
Et je pensais vivre bien moins
mais ce soir je dois remplir ma tache :
finir ma course pour le moins

brave coureur
t’as couru

J'aurais bien pu m’entraîner
sur un autre terrain en chantier
Mais je finis ma course a pied
avec mes autres équipiers

Tous les soirs on rempile pour quelques tours
Et on se fatigue, a la fin du jour
c’est mieux que des tours de verre
ou pour le moins je l’espère

brave coureur
t’as couru

Paresseux jusqu'au bout des pieds
Je suis devenu le coureur le plus complet
Quand les athlètes me regardent au loin
ils font moins les malins

Laurent en solitaire

Les pieds bien plantés sur la terre

Avance doucement

Mais sûrement

Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le coureur
qui n’a plus jamais peur
et j’aime courir
je pourrais courir
aussi longtemps qu’il me plait
et je ne fais
que des fractionnés
Pour bien m’entraîner
Pour bien m’entraîner
et j’aime courir

j’ai gommé de l’anneau tous les tours
je ne fais plus jamais de détour
j’ai fait de ma vie
Des courses a l’infini
Des foulées a en rire
j’ai bâti des enjambés
Entre moi et le stade
Et je les survoles
À chaque fois que je veux
je veux m’entraîner
je veux m’entraîner
et j’aime courir

Ils sont tranquilles

l'entrainement s'etire lentement

ils sont prét

J'entends laurent, isabelle et samuel
J'entends nadia et olivier courir
J'entends alain, ahmed et stephane
J'entends tous les coureurs courir

Et dans 10 km j’aurai fini
et oui la course de ma vie

La foulée du sprinter et son ptit air moqueur
Sont passés dans l’anneau , mais ne me font plus peur
La vitesse de l’athlètes et son petit mollet
Sont passés sur la piste sans même se moque

ils courent  comme jamais
encore hésitant
avant le grand moment
ils courent tout hésitant
découvrant leur joie
et découvrant  leur temps
y'a le coach qui y croit
j'entends le coach qui y croit
il croit en vous tous
oui en vous tous

ils courent comme des débutants
foulée  plein d'espoir impatient
et malgré les corps perdu dans le noir
malgré l’essoufflement
ils court comme jamais avant

Notre grande bléssée du jour est reconfortée

tranquille assise sur un banc

attendant l'instant

si son genou le permet

de recourir un moment

Grande discussion entre athletes

Oui je pense que ce mot est aujourd'hui approprié