8ème semaine du 25 au 29 octobre

mardi 25 octobre

La pénombre envahit le stade

Samuel en phase de préparation peaufine sa chevauchée

( un détail, la semaine précédant la compétition, le repos est nécessaire et donc la charge de travail moins importante)

donc en fait Samuel est en plein effort

 

Allez voir le programme de la dernière semaine et vous comprendrez

 

Stéphane quant à lui s'accroche à la barre dans les deux sens du terme et c'est bien

 

Patrick n'est pas sur les photos trop rapide pour le photographe

 

INFO DE DERNIERE MINUTE 4H 35 MN POUR PIERRE SUR LE MARATHON DE VENISE

Notre grand classique  photo de groupe impressionnante

notez que ce soir les coureurs sont nettement moins nombreux que les coureuses

 

En tout cas, tout le monde s'accroche désespérément à la foulée d'Annie notre  IDE  qui a du manger des trucs avant l'entraînement, elle court maintenant aussi vite qu'elle parle

 et sa puissance musculaire n'a d'égale que sa puissance vocale

J'ai longtemps parcouru l’anneau
Essouflé plus qu’il ne faut
J'ai trouvé la souffrance
mais aussi un peu d’espérance
En courant doucement
J'ai appris le temps
La pureté de ma foulée
Parfois, elle m’a apaisé
Elle fait partie de moi

Je veux juste une dernière course
Avant de finir épuisé
Un sprint puis l’arrivée
Je veux juste une dernière course

Je ne me suis pas assez entrainé
Mais c'est pas d'ma faute
Le point de coté à traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal
Mais je connais le parcours
non Il n’est pas trop tard
Dans le regard du coach
On peut apercevoir
Qu'il y a de l’espoir
Au bout de mes efforts

Je veux juste une dernière course
Avant de finir épuisé
Un sprint puis l’arrivée
Je veux juste une dernière course

 


Le bonheur est simple comme une petite foulée

Suzanna resplendissante virevolte sur la piste

son secret, des ballades polonaises dans le creux de l'oreille

 quoi de plus naturel qu'une ballade musicale pour une ballade pédestre

 

Biesiadne

Szła dzieweczka

Wódko ma

Hej Sokoły

Gdybym mial gitare

Góralu, czy ci nie żal

Ahmed notre avion à réaction de la séance explique à Nadia les raisons de cette vitesse de pointe exceptionnelle

( un petit café à 16h 30 )

Patricia conteste cette option  :  pour elle,  à plus d'un litre par jour cela ne marche pas

Toujours une ambiance remarquable et remarquée de nos marcheuses

avec ce soir le soutien de notre stagiaire IDE

Etirements pour ces dames Patricia et Isabelle bien contentes d'en terminer

c'est sûr que 2 minutes 24 secondes du 400 mètres c'est un peu fort de café

 

Le coach fait semblant de travailler ( il le fait bien, vous  ne trouvez pas! regardez la souplesse du bras qui tient le stylo c'est beau , dieu que c'est beau)

 

Annie quant à elle regarde si son ombre a bien suivi le rythme qu'elle lui a imposé,  à voir sa tête c'est pas sûr: " Annie l'IDE qui courait plus vite que son ombre"

Autour de notre étendard, l'équipe de ce soir debriefe comme à son habitude

finalement Annie n' a pas explosé en vol

François est lui bien présent un peu en manque d'entraÏnement mais cela va venir

Le debriefing est ausi un moment sérieux ( d'autant plus que Nadia n'a pas apporté la soupe ce soir)

on retravaille sur ses vrais objectifs ( n'oublions pas que finir le 10 km n'est pas notre véritable objectif)

un petit bonjour de notre plus jeune coureuse, le regard familial est toujours reconfortant

 Un dernier mot

Je connais enfin le secret de Samuel de source sûre ( mais que je ne peux pas dévoiler, vous le comprenez,  bien trop de risques) et après une enquête minutieuse avec écoute téléphonique, surveillance et tout le toutime

 

Il court en écoutant la chanson "je cours " de Bernard LAVILLIERS"

je vous laisse lire ce texte

 

Sur des paroles de LAVILLIERS qui ne sont absolument pas modifiées

elles collent naturellement à notre projet

 

Résonner mes pieds sur l’asphalte
Souffle tapant dans mes tympans, je cours
Allongée la foulée de rêve
Je suis plus dans le marche ou crève, je cours
Entre les blocs entre les grilles
Et dans l’intérêt des familles, je cours
Je déroule le tissu urbain entre Italie et Pantin, je cours
Et puis la montée d’endorphine
C’est meilleur que la cocaïne, je cours
Je cavale dans le monde entier
Et personne ne me court après
Jamais... Je cours
Maintenant plus rien ne m’arrête
Je suis un nuage une flèche, je cours
Il y dans le creux de mes reins
La locomotive des reins, je cours
Mes poumons ont de l’amplitude
Je vais prendre de l’altitude je cours
Comme un forcené un dément
Contre la montre à contre temps, je cours
Mes tendons me tapent sur les nerfs
Mes chaussures ont des coussins d’air, je cours
Je cours plus vite qu’une balle
plus vite qu’une attaque cérébrale, je cours, je cours
Sur les toits de ce vieux Parnasse
Sur les traces de Fantômas, je cours
Surtout lorsque le jour se lève
Sur les chômeurs et sur la grève, je cours
Au-delà du bien et du mal
Je peux vous dire que ça fait mal, je cours
Résonner mes pieds sur l’asphalte
Souffle tapant dans mes tympans, je cours
Allongée la foulée de rêve
Je suis plus dans le marche ou crève, je cours
Entre les blocs entre les grilles
Et dans l’intérêt des familles, je cours, je cours
Je cours toujours plus vite, je cours
Toujours

mercredi 26 octobre

La nuit se lève à peine

je suis toujours debout

et déjà on s'promène

on va bientôt courir

mais avant  étirement, échauffement et surtout en fait RELAXATION

Conseils entre coureurs, marcheurs et rouleur

chacun son chemin

chacun sa course

passe le message à tes équipiers

Suzanna est de tous les coups on rigole avec le coach, idem avec la secrétaire

tels deux sphinx nos athlètes de rêves se concentrent

Patricia intériorise

Suzanna extériorise

vision exceptionnelle d'une rage sans faille

on ne  rigole pas ici, on s'entraîne

 

Samuel  peaufine avec Patrick son travail de pousseur et d'accompagnateur du futur gagnant

du 5 km du 11 novembre ( chez les bookmaker anglais, il est hors cote)

 

A droite nos soutiens familiaux préférés, quoi que

mesdames petite défintion du mot soutien :

Action de soutenir, d'aider, de défendre, de protéger.

 

alors arrêter de mettre trois tours à tout le monde

c'est vrai quoi!

même le coach, il a du mal à vous suivre

Pierre de retour de son marathon de Venise vient nous dire un petit bonjour

Stéphane joue les baby sitter

et Nathalie un peu en retard se prépare à entrer sur la piste

Il est six heures à l’horloge du stade
sur l’anneau les athlètes s’échauffent
Nadia va planter l’étendard
Comme chaque soir on l’attend
Elle nous parle du coach
Il faudrait qu’on l’écoute
A tout prix

il nous dira la course prévue
Les courses qu'on doit courir
mais courir nous semble ridicule
on s’élance et puis on recule
Devant une foulée inutile
Qui briserait la course fragile
D'un mauvais geste
D'un mauvais pas

il nous dira la course idéale
Celle qui rend les coureurs heureux
il l'appellera le 10 km
et il sera fier de vous
Le vent souffle ou pas en novembre
vous aimerez cette course avec lui
une vrai course
une belle course

Un petit bout de maternelle essaye de se lancer dans la course

Superbe exploit de Nathalie et Maria qui sont en train de valider leur participation au départ

du 10 km

1200 m sans s'arrêter, bravo

Nos coureurs rapides sont un peu fatigués ce soir, un  petit 50 minutes pour Cédric

 

Samuel quant à lui continue son entraiîement intensif pour le marathon de dimanche

la jambe gauche légérement relachée, laisse à la jambe droite le poids du corps,

la nuque quant à elle  se relache parfaitement

Bref on travaille l'ensemble de la musculature et on stimule l'ensemble des articulations

respect

ODE A NADIA


 sur la demande de l'ensemble de l'équipe

 

Nous sommes tous sans voix

A te voir soutenir nos exploits

Du matin au soir

Il nous fait tant de bien ton sourire plein d’espoir

Ah sécrétaire

 

Tu est digne des plus grands

Un jour nous chanterons ton nom

 

Et l’éternité dira

Sans aucune mauvaise foi

 

La nadia c’est quelqu’un

Alors tu forgeras notre destin

 

Melangeant soupes et gateaux

Et parfois chocolat chaud

Il ne nous en faut pas plus

La compétence est en toi

Le talent est en toi

Et plus encore

Un peu de gentillesse

Rien d’autre n'est nécessaire pour  te déifier 

Eternellement et à jamais

debriefing quand tu nous tiens

La première course
J'aim'rais bien faire la premier course
Je sais bien que je n’ose pas.
Pourtant j'aim'rais
Que ce soit la course qui vienne à moi,
Car, voyez-vous, je n'ose pas
Rechercher la manière
De courir, d’aller vite,
m’entraîner et suer,
Et ne pas m’arrêter
courir d’un pas léger
Sans savoir en retour
Si j’y arriverais
Ou refuserait cette première course.

La premier course
J'aim'rais bien faire la première course
On peut s'entraîner longtemps comme çà.
On peut rester
Des années à s’entraîner
Et courir chacun de son coté.
Mais un jour je la ferais
peut être un 11 novembre,
ce sera comme tous les jours,
je commencerais à courir".
Seulement cette fois,
j’y prendrais du plaisir,
et cette course me conduira
au bout du monde

libre interprétation, vous avez les deux versions

 

I see trees of green, red roses too

Je vois les coureurs, les coureurs courir
I see them bloom, for me and you

Je les vois soudés dans l’ équipe
And I think to myself, what a wonderful world

Et le coach pense alors quelle merveilleuse équipe

I see skies of blue, and clouds of white

Je vois leurs pas légers et leur souffle court
Bright blessed days, dark sacred nights

briser les bons et les mauvais jours

 And I think to myself , what a wonderful word

Et le coach pense alors quel merveilleuse équipe


The colors of the rainbow, so pretty in the sky

Les couleurs de leur maillot d’un bleu vert fluo
Are also on the faces, of people going by


I see friends shaking hands, sayin' "how do you do?"

Je les vois ensembles se serrant la main
They're really sayin' "I love you"
ils pensent vraiment qu’ils sont une équipe


I hear babies cryin', I watch them grow

J’entends leurs pas lourds je les vois progresser
They'll learn much more, than I'll ever know

Ils apprennent plus que je n’aurais cru


And I think to myself, what a wonderful world

Et le coach pense alors quelle merveilleuse équipe
Yes I think to myself, what a wonderful world
oui le coach pense alors quelle merveilleuse équipe

IL EST BEAU

Il n'est point nécessaire de rajouter d'autres mots

vendredi 28 octobre

Annie déja épuisée avant même le départ

La nuit va être longue

Ou alors est-ce de nouveau une nouvelle émule des techniques d'étirement de Samuel

Patricia et Arlette elles, restent dans le traditionnel

tout cela sous le  regard bienveillant  de kouider

Etirement, concentration à chacun sa façon de préparer son entraînement

A l’équipe

coureurs, allons voir si la course
Qui ce soir doit débuter
Son long turban kilométrique,
A point perdu sa difficulté
Les tournants de l’anneau là est le hic
Et sa durée presqu’une éternité

Las ! voyez comme en peu d’entraînement
coureur, elle a dessus la piste
Las ! las mit fin au supplice !
Ô vraiment marastre entraineur,
Puis qu'un tel effort ne dure
Que de 18 à 20 heures !

Donc, si vous croyez, votre coach,
Tandis que vos poumons chauffent
et se découvrent un souffle de toute beauté
Courez , courez sans outrance :
Comme à ce rythme   la constance
Fera fleurir votre foulée

Annie et Nadia font un soutien rapproché de Stéphane

Samuel accompagne tranquillement Francois et Kouider

soir tranquille pour certains

un peu moins pour d'autres

non je ne citerais pas de noms même sous la torture

Qu'ils sont beaux tous ces petits groupes qui se forment

chacun épaulant l'autre

La piste est à nous

we are the best

we are the champions

of the course à pied

Courir une course tricoter les mètres
Quel beau présage pour un coureur de fond
trotter comme en plein rêve
Frappé par l’envie d’une foulée de rêve
courir jusqu à perdre haleine
jusqu'à effacer sa peine
pour un équipier fidèle
courir jusqu'à être en nage
en oubliant notre foulée un peu volage
du genre pas très sage
Comment peut-on courir si mal

courir une course en ignorant les fausses louanges
Chasser nos démons retrouver le paradis originel
Tomber d'épuisement perdre connaissance
Recourir comme un enfant croire au miracle
sous les yeux éblouis du coach surpris
Par la naissance d'un coureur enfin prêt


 

 

Ce soir nous avons nos chronomètreurs officiels : Samuel sous le contrôle de Stéphane valide les temps de passage

On ne rigole plus

La course c'est pour bientôt

en hommage à nos soutiens  qui furent grand ce soir

 

Savoir courir
Avec un équipier qui rame
qui est un ptit peu en panne
lui souffler du plaisir
Savoir l’aider
pour réussir à finir le tour
 

 

rien qu’un petit tour
pour avoir l’espoir d’aller plus loin


savoir soutenir
épauler en sourire
Ne rien faire que s’entraider
s’entraider pour courir
courir pour finir
courir pour se soutenir
Apprendre à aider
Rien que pour la foulée
Sans vouloir la vitesse
Et apprendre à terminer
pour après se reposer

record en vue

Laurent recevant des informations de son stand quant à l'écart qui le sépare du leader de la course

 et dans un suprême effort il rejoint Florian en veine de jambes ce soir

Sur la droite nous assistons à un démarrage de Nathalie qui à la corde laisse sur place Nadia et Maria

et oui nos marcheuses sont aussi des coureuses

et pas qu'un peu regardez la souffrance de Nadia qui peine à suivre le rythme démoniaque de Maria

Cours, surtout ne te retourne pas
cours, fait ce que tu dois faire pour toi
Quoiqu'il arrive le coach sera toujours avec toi
Alors cours et surtout ne te retourne pas

Oh cours... mais la course
la course elle est là le 11 novembre
C'est drôle elle t ‘attends elle est bientôt là
tu es Impatient
tu as du coeur, tu aimes la vie
Et courir ne te fais plus peur

Alors cours
Surtout ne te retourne pas
Oh cours
allez crois un peu en toi
Oh cours et surtout finit la

Causerie au coin du stade, on se rapproche on s'entraide

c'est que la course c'est pour bientôt

et personne ne veut être à la traine

Kouider nous fait admirer lui aussi ses étirements de fin de course

et oui il faut s'étirer avant et après l'effort

François quant à lui préfère laisser son corps se détendre ( la technique de Samuel semble faire des émules)

Florian un peu fatigué après son record du 10km en 1h 02 minutes et 40 secondes ( trois minutes de moins que le précédant

le coach en est tout épuisé mais a eu l'honneur de l'accompagner

Nadia et sa soupe chaude une vraie diva de ce breuvage divin

qu'elle nous sert presque chaque soir

et que l'on attend avec espoir

et une pointe d'envie

on court on photographie on note les présences on fait la soupe, cela s'appelle de la polyvalence

Trois vieux coureurs tout fatigués
Sur un vieux stade tout épuisé
Parlaient de la course et de leur temps.
 
Par ici l’entrainement est très dure
Disait l'Samuel 
Même les coureurs sont pas très fiers
A voir leurs chaussures de misère.
 
Et le coach il court à  l'endroit
Répondit la secrétaire 
Un sprinter ça doit courir droit
C'est écrit y plus qu’a se taire.
 
Un coup je cours doucement
Un coup plus rapidement
Lâcha l’Laurent
Y'a les coureurs qui s’arrêtent vite
Et ceux qui profitent
 
Trois vieux coureurs tout fatigués
près d'un vieux anneau tout épuisé
Parlaient de la course et de l’arrivée
 
Il n'y a point course qui dure
Disait l'Annie
Mais Ça vous met le genou en calanche
La course c'est pas toujours dimanche.
 
T'as donc pas vu l' Bernard
Répondit la Patricia
Tu vois toujours tout sans vista
Remémore-toi comment y bouffe son retard.
 
L’entrainement c'est un peu la galère
Mais y fait bon courir
Lâcha le jean-Marc
L'entrainement c'est juste un poil amer
Mais c’est du bonheur pour l’arrivée.
 
Trois jeunes coureuses pas encore fourbus
Entre la crampe et le point de coté
Se racontaient cet entrainement foutu.
Y'avait la Suzanna
Y'avait l’Arlette 
Y'avait la Nathalie.
 
Le projet c'est pas de la mirabelle
Disait l'Isabelle
C'est dur
Des fois j'en perdrais mon allure
 
Tu cours comme tu fais tes fractionnés
Répondit l’Ahmed
Plutôt que couroter doucement
Ben, t'as qu'à courir sans regarder derrière
 
C'est pas que je fatigue mais je suis éreinté
Disait le Florian
Oyé
Mais pour l’’objectif je m'en vas continuer
 
Trois vieux coureurs à coté du stade
Les deux pieds  presqu'en ballade
Le seul sprinter c'était le Jean
Oyé
Les autres équipers c'étaient Kuider
Stéphane et l’Olivier
Oyère
 
Trois vieux coureurs
Trois coureurs courraient

Couraient pour se faire plaisir

Pourra-t-on un jour courir sans peine

Sans fatigue, sans méfiance
Sans chercher ailleurs qu'au fond de son pas
La foulée mystère de l’endurance

Dans le ventre de l ‘anneau de fer
Des dizaines d’espoirs
Naissent et grandissent à chaque pas
Où le coureur apprend l’envie à son corps meurtri
J'suis trop vieux pour courir longtemps
Trop serieux pour courir comme un grand
Assez fort pour affronter ma course
Trop fier pour ne pas en avoir envie

Verra-t-on enfin les coureurs heureux
Rire aux larmes de leurs peurs
Enterrer la fatigue écouter leur cœur
Qui se bat, qui se bat pour la course

samedi 29 octobre

Comme à son habitude le coach ouvre la voie avec Maria

Ce samedi Maria à l’air en grande forme, seul le coach arrive à la suivre

Les autres peinent manifestement derrière

Alain mène la danse, sa foulée est naturelle, le regard fixé vers l’arrivée

Kouider lu, pense qu’il faut être prudent ; l’arrivé c’est pas tout de suite

Moi, je file un rancard
A ceux qui veulent courir ce matin
Sans peine, fatigue ou baratin
je vous promettrais pas
pas la grande course et les beaux pas
Mais juste pour s’y faire
quelques minutes pépères
A tous les recalés du sprint et de la vitesse
Les privés de foulées, les exclus de la souplesse
car vos pas sont inscrits sur la piste
et demain, vos noms, s’inscriront sur la liste

Aujourd'hui, le coach n’a plus le droit
de vous priver de ce combat
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à vous, je pense à l’équipe
Je vous promets pas la grande course
Mais juste le frisson et le désir
d’y arriver de le finir
le 10 km , le 10 km du CSAPA

Par groupe de deux les minutes s’égrènent chacun son pas

Mais tous le même combat

Il fait certes frais mais le soleil est là

A non il y a deux poids deux mesures

ces dames se reposent pendant que ces messieurs triment sur la piste

C’est un scandale

c’est intolérable

Il suffira d'une course un matin
Un entrainement tranquille et serein
Quelques fractionnés' infimes, c'est certain
C'est écrit dans nos projets, en latin

Déchirées nos pétards de vauriens
Les bouteilles à nos pieds loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout mes espoirs dans mes mains

Regarde ma course tu la vois face à face
Dis moi mon entraînement parfois il me terrasse
mais si je m’arrête là je sais que je trépasse
Le jour viendra ou je serais à ma place

Et tu verras mes foulées oh oui tu verras bien
mes foulées s’enchainer jusqu'à la fin
Plus de sueur inutile ce sera bien
du plaisir et des rires dans chaque main

Il suffira d'une course une petite

Un 10km tranquille une pépite

la seringue qui mutile loin bien loin!
le crack inutile au lointain
Nous ferons de nos forces des chemins
Nous changerons nos tristesses en chant de joie  

 


Fin de l’entrainement Patricia en pro arrête son chrono

Alain donne un dernier coup de rein

Le coach et kouider quant à eux s’arrêtent doucement en s’applaudissant

Suzanna un peu trop en avance pour nous ,

elle change d' heure 24h avant tout le monde

du coup elle arrive à la fin de l’entraînement

Petite discussion entres amis en cet avant dernier samedi de notre projet

Samuel boucle son dernier entraînement avant le marathon de demain

  "le plaisir est parfois difficile à trouver",

(c’est ce qu’il nous dira le lendemain après plus de 3h 40 d’effort)

Souviens-toi
Etait-ce un entrainement ou pas
Ici ou là ?
Etait-ce un samedi ?
Je ne me souviens que d'une course immense
Mais nous courions ensemble
Ensemble, nous l'avons fini
Souviens-toi

Une bonne petite boisson chaude préparée par Nadia ou un gros manteau vous avez le choix

Gros plan sur notre photographe du samedi