Il pleut, il pleut gentil coach,
Rentre tes frêles coureurs,
Allons tous à l’ abri
petit coach, vite, allons.
J'entends sur l’anneau
L'eau qui tombe à grand bruit,
Voici, venir l'orage
Voilà l'éclair qui luit.
Entends-tu l’infirmière ?
Elle nous soutien chaque tour,
Prends un abri coureur
A ma droite en courant.
Je vois notre étendard,
Rentrons
Avant qu’il ne soit trop tard
vite vite allons nous protéger
le temps est des plus mauvais
mais pour les courageux
ils feront fit du temps pluvieux
Quand on arrive au stade
Tout l'monde change de couloir
On a pas l'air sportif
Mais on fait peur à voir
Des gars qui courent tranquilles
Ça fait rire les athlètes
Mais quand ils voient notre foulée
Sur nos pas lourds d’espoir
Ça fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive au stade
Nous tout c'qu'on veut c'est être coureur
arriver avant d’être crevé
On n'a pas l'temps ds’entrainer tout le temps
Nous tout c'qu'on veut c’est l’finir
le finir ce 10 km
On sue tout c'qu'on peut mais en attendant
Quand on arrive au stade
On arrive pour courir
On court sans style
dans n’importe quel couloir
Le jour on est tranquille
On pense à s'reposer
Le soir on change de peau
Et on court au hasard
Alors préparez vous pour la course
Quand on arrive au stade
il faut quand même être courageux ce soir
ou bien un peu fou
en tout cas aucun obstacle nous stoppera
effet des plus spectaculaire
de notre photographe professionnel
ça c'est du grand art
ou est ce tout simplemet la vitesse exeptionnelle de nos coureurs qui donne cette impressionn de flou artistique
Tous les entraînements tombent sur moi
Et comme pour quelqu'un dont les pas
Sont trop petits,
Tout va trop lentement
Toutes les courses tombent sur moi
De tous les stades
A chaque instant, je me demande vraiment
Ce qui m'arrive et ce que j'ai fait au coach
Ou à son infirmière pour
Qu'autant de courses tombent, soudain comme ça... sur moi
Mais je me dis qu'au fond
J'en ai couru bien d'autres depuis un mois
Que je m'en suis toujours sorti avec le sourire
Tous les entraînements tombent sur moi
Oui mais... moi je fais comme si je ne souffrais pas
Je ne m’arrête pas, car
J'ai le moral et je me dis qu'après l’entraînement
Vient le 10 km et moi j'ai tout mon temps
çà c'est du travail d'équipe
Arlette et Nathalie
souffrent aussi sous la pluie
elles ne partagent pas que la douleur et la froideur de l’entraînement
elles partagent leurs émotions, leurs expériences
une équipe n’est forte que dans le soutien que chacun apporte à l’autre
aujourd’hui c’est Arlette, le coach de Nathalie
mais que fait notre bléssée préférée ?????
Les portes du stade
Bientôt vont s’ouvrir
Et c'est là que je commencerais ma course
Comm' d'autres coureurs avant
Pour moi mon coach a donné
Le maillot à mouiller
Peux-tu toujours me soutenir
il nous fait trop courir
Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est sous la pluie qu'on court tout le temps
Toi qui ce soir doute un peu
Demain tu peux gagner .
CSAPA écoutez-moi
Ne laisse jamais tes coureurs
Seuls la nuit traîner sur le stade
Ils iront tout droit se reposer
Toi le fractionné que j’ai detesté
tu m’as trop fait souffrir
Les douleurs aux jambes que tu m’a donné
Il faut les oublier
Les portes du 10 km
Bientôt vont s’ouvrir
Et c'est là que j’affrontrerais ma course
et que je la finirais
Il pleut
Le coach a perdu ses repères
Des gouttes coulent sur son visage
Dans les poumons Plus le moindre souffle
Tout semble aller plus lentement
Il court difficilement
Et, tout au fond de lui il écoute
sa course s'écouler pas à pas
Avec l'impression que jamais
Cette course ne va s'arrêter
crampes aux jambes ou mauvais pas
Je les vois juste au-dessus de nous
Tous ces tours qui s’enchainent
Dans un stade qui semble n’exister que pour nous
Il ne fait bientôt plus jour
Et la course dure toujours
les choses ont l'air d'avancer
et pas seulement sur le stade
Arlette est décidement un coach de tout premier plan
Je revois l’anneau en berne et sous la pluie
Suffoquant sous l’effort et sous la peine
j'entends dans le bruit de mes pas les progrès
Qui éclatent et rebondissent avec fierté
Et perdu parmi ces coureurs qui me bousculent
fatigué, épuisé, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il apparaît
Et le peloton vient me jeter derrières ses pas..
Emportés par le coach qui nous traîne
Nous entraîne
courant l'un a coté l'autre
Nous ne formons qu'une seule équipe
Et le jogging sans effort
Nous pousse, entraînés l'un par l'autre
Et nous laisse tous
Épuisés, éreintés mais heureux.
Jean revient courageux
avec une décision dans sa poche
cela ne va pas être fastoche
mais c’est décidé aujourd’hui
il arrête ( le tabac l’alcool ) c’est déjà fait
et pour fêter çà
50 minutes sous la pluie
pour être bien rincé
dans les deux sens du terme
A la soupe tout le monde
sur une réalisation de Nadia
qui même en vacances pense à nous
et court même sous la pluie
Stèphane encore parmi nous
nous soutient
bien a l’abri de la pluie
certes mais bien présent
Le ciel est plus clément
mais le froid reste mordant
les courageux d’hier
sont rejoints par les valeureux du jour
l’ambiance reste très chaude
malgré la froideur du soir
Stéphane s’accroche
c’est dur mais il est là
il jouera les baby sitter ce soir
vendredi peut être sur l’anneau
il courera
notre force est là
dans l’espoir toujours présent
de jours meilleurs
Top départ
avec le club des casquettes
celui des bonnets
les hommes d’un coté les femmes de l’autre
Suzanna en petite forme accompagne Arlette et Nathalie
Toujours un départ groupé
les allures règleront
les groupes futurs
Gros plan sur des sportifs de haut niveau
rien à dire
l’effort est trop beau
Les marcheuses en plein effort
le sourire aux lèvres
Olivier toujours ausssi fougueux
met quasiment 1km à notre équipe sur une légère accélération
le coach estomaqué
ne peut que le féliciter
Il traverse tout le stade
Aussi vite que la lumière
Qui est-il ? D'où vient-il ?
Formidable coach
Des coureurs nouveaux
Il jaillit du bord de la piste
Il bondit jusqu'àu 10 km
Qui est-il ? D'où vient-il ?
Ce terrible sprinteur
De la nouvelle équipe
C'est le coach le Grand
Le Grand coach
C'est le coach le Grand
Le Grand coach
Superbe contre plongée inversée
Jean et Nadia n'en ont cure
l'effort
toujours l'effort
tel est leur crédo
Petit mélange ce soir
blessés et marcheurs
assument en coeur
Suzanna et Laurent un peu en difficulté physique
restent présents
Capitaine coach tu n'es pas
De notre galaxie
Mais du fond du csapa
Capitaine coach
D'aussi loin que l'infini
Tu cours jusqu'ici
Pour entrainer tous les sprinteurs
équipe du csapa tu n'es pas
la plus grande équipe
Mais tu as traversé
équipe du csapa
Cent mille difficultés
Pour gagner avec ta course
gagner ta liberté
Il y a dans ton équipe
Et dans ton Csapa
Ton infirmière Annie
Il y a aussi
Tu vois
Ta secrétaire Nadia
et toute l’équipe
Qui courent avec toi
Cela valait bien un zoom
Nathalie se battant contre les éléments
pour avancer
il faut parfois savoir croire en soi
pour progresser
La nuit efface les visages
seules les ombres des corps
tendus vers l'effort
marquent nos progrès
Il est plus de minuit
et les coureurs
courent encore
Ahmed et Cédric le même effort
la même beauté du geste
le même plaisir de vaincre
Ahmed de retour de blessure
reprend contact avec la piste
il est tellement rapide que la photo est floue
superbe présence
coucou la famille
voilà un beau sourire qui réchauffe le coeur
de nos coureurs
Avant dernier entraînement de la semaine
un des plus froid ( en ce qui concerne la météo)
Stéphane se prépare
aujourd'hui il va courir, bel exploit pour lui
il chemine doucement mais il chemine
Laurent et Isabelle admirent toute la grace des étirements spécifiques de Samuel
notre empereur de ces techniques de préparation à la course
ici admirons un jeté croisé du pied gauche sur le genou droit avec flexion vers le haut et maintien par la main
exceptionnel tout simplemnt fabuleux
messieurs, mesdames, surtout chez vous ne tenter surtout pas de tels gestes il faut des années pour effectuer ce mouvement en toute securité
et voila notre fameux top départ
pour nos gentils petits " tétards"
pour la rime c'était çà ou ancien fétards
quant au coach comme à son habitude un petit début de séance bien couvert ce soir avec Maria
quand on court on a moins froid
Annie les mains dans les poches, le sourire crispé s'en aperçoit
Max julien revenant de blessures
assure
sans peur
sous le regard modérateur
du coach qui tempère ses ardeurs
Stéphane quant à lui
puise jusqu'à l'oubli
au fond de lui
un peu d'envie
qui osera dire que ces gens là manquent de force et de tempérament
On enlève les couches une à une
chaque tour nous réchauffe un peu plus
La marche, la marche
effort aussi pour nos blessés de retour de l'infirmerie
Ahmed rattrape un à un les coureurs partis avant lui
sa tête est plus forte que son dos
il doit apprendre à se modérer
le cerveau ne peu éternellement masquer les douleurs du corps
chacun son rythme
chacun son pas
il faut qu'on y arrive
D'abord il y a le sprinteur
celui qu’y n’a pas peur
celui qui a un gros mollet
Lui qui sait plus s’arrêter
Monsieur tellement qui court
Ou tellement qu'il a couru
même quant il en peut plus
Mais lui qui est si rapide
Lui qui est complètement speed
Et qui se prend pour le roi
Qui prend toujours le premier couloir
Avec le pas léger
Mais qu'on retrouve à la fin
Dans le stade épuisé
Raide le corps meurtri
Blanc comme son anorak
Et puis qui balbutie
qui a le souffle qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces sprinteurs -là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on court
Et puis, il y a l'autre
un bonnet sur les cheveux
Qu'a jamais vu la peine
qui est coureur de fond
Même qu'il donnerait sa foulée
A des pauvres coureurs épuisés
Qui a couru le marathon
Un marathon lointain
et puis un autre demain
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites courses
Avec ses petites chaussures
sans la moindre usure
Avec sa petite fierté
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qui n'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les athlètes
Quand on n'en a pas l’air
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces coureurs là
On ne court pas Monsieur
On ne court pas on joggue
Et puis et puis
Et puis il y a nos coureurs
beaux comme des soleils
Et qui courent pareil
Que moi le coach je cours
Même qu'on se dit souvent
Qu'y aura pleins d’entraînements
Avec des tas de tours
Avec presque pas de détours
Et qu'on courera longtemps
Et qu’on finira peut être
Et que si c'est pas sûr
C'est quand même 10 kilomètres
Parce que les autres n’y croient pas
Parce que les autres n’y pensent même pas
Les autres ils disent comme ça
Qu'on est trop lent pour ça
Qu’on est tout juste bon
A couroter dans le froid
nous on a jamais cru à çà
Ou alors y a longtemps
avant les entraînements
Enfin ils n’y croient pas
Parfois nous quand on court
Semblant que c'est pas exprès
Avec nos pas lourds
on dit qu’on y arrivera
on dit qu’on finira
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors nous on nous croit
Pour un 10 km
Pour un 10km seulement
Parce que chez nous
Monsieur on va jusqu’au bout
On ne s’arrête pas Monsieur
On ne s'arrête pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut qu’on court encore.
Annie en pleine conférence, écoutée, que dis je admirée par nos coureurs
qui boivent littéralemnt ses paroles
Des conseils avisés sans doute des paroles d'une portée vocale inégalée
Qu'elle est bonne cette petite soupe préparée par Nadia
Florian aprés 50 minutes d'efforts en profite pleinement
Sous le regard gourmand du coach et de l'infirmière
Il fait froid
fini le temps des shorts et tee-shirts
il manque juste un feu de joie
Top départ, Alain M. de retour donne le tempo
Annie pour une fois remplace le coach en courant avec Maria
Retour de blessure on reste prudent (on parle haut et fort mais on pose le pied délicatement sur le petit chemin en terre pour ne pas se faire mal à son petit genou)
Toujours aussi beau notre groupe
malgré la bise Sibérienne
notre foulée est aérienne
Le coach accompagne Stéphane toujours avec nous
il s’accroche et progresse chaque jour un peu plus
le coach décidement en veine se met à réver en suivant le rythme de Samuel
ben quoi! juste un petit rêve de quelques minutes
Dans le groupe de droite çà ne rigole pas Alain M., Laurent et kouider mènent un train d’enfer
à coté c’est plutôt le RER ligne B
Ne t’arrête pas
Il faut courir
avec un petit sourire
courir tout le temps
Oublier le temps
Des courses perdues
Et le temps perdu
A savoir comment
venir aux entraînements
pour suer longtemps
A coups de 400 mètres
pour finir coureur
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
le coach te donnera
Des entraînements sous la pluie
Venues de stades
Où il ne pleut pas
il te fera courir
Jusqu'à moins souffrir
Pour couvrir ta foulée
de grace et de légèreté
il ferait un 10 km
Où l'envie sera roi
Où le plaisir sera loi
Où tu seras sprinteur
Ne t’arrete spas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
cours encore
Je t'inventerai
Des courses faciles
Que tu courreras
Je te parlerai
De ces moments là
où on a vu parfois
La foulée s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce coureur
Mort de n'avoir pas
pu s’entrainer
Si tu peux COURIR jusqu’au bout de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à t’entraîner
et gagner d'un seul coup 5 kilomètres
Sans une crampe et presque sans effort ;
Si tu peux être sprinteur sans être fourbu de fatigue,
Si tu peux respirer fort sans cesser de courir
Et, te sentant fatigué sans pester à chaque tour,
Pourtant continuer et jamais t’arrêter ;
Si tu peux supporter d'entendre ta course
Travestie par des athlètes pour se moquer un peu,
Et d'entendre médire sur toi parce que tu es trop vieux,
Sans faiblir toi-même et poursuivre ta course ;
Si tu peux rester coureur sans être frimeur
Si tu peux rester simple en conseillant tes équipiers
Et si tu peux aider tous tes pères
Sans qu'aucun d'eux se voient mauvais ;
Si tu sais suer, trotter et sprinter
Sans jamais devenir fatigué ou essoufflé;
courir, mais sans laisser ta course être ton guide,
courir sans n'être qu'un coureur;
Si tu peux être rapide sans jamais être en nage,
Si tu peux courir longtemps sans être imprudent,
Si tu sais être prudent, pour durer plus longtemps
Sans être joggueur ni pédant ;
Si tu peux rencontrer la victoire après la Défaite
Et finir sans fausse gloire ce 10 km
Si tu peux conserver ton souffle et ton objectif
Quand tous les autres les perdront,
Alors, tes rêves, tes projets, tes envies et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux qu ‘athlète et frèle gloire,
Tu seras un COUREUR un vrai.
c’est trop beau Nadia et Annie ensemble
encore un grand bravo à toutes les deux
je me fais j’en suis sûr, le porte parole de l’ensemble de l’équipe
VOUS ETES SUPERBES ET DIGNES DES PLUS GRANDS
ENCORE MERCI
Chocolat chaud, petits gâteaux au chocolat
Comme à son habitude Nadia nous régale en cette fin de semaine pendant que nos coureurs sont en pleine discussion
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune coureur
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais une telle foulée
Il faudrait sur le champ que je cours m’entraîner »
Amical : « Votre foulée m’agasse :
Pour courir soyez un peu moins fantasque! »
Descriptif : « c'est un 10 km ! ... c'est un 400 mètres ... c'est un marathon!
Que dis-je, un marathon? ... c'est une course interminable! »
Curieux : « à quoi sert cet entraînement ridicule ?
de préparation, monsieur, ou d’une future course ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point les stades
Que courageusement vous vous efforcez
De trotiner avec vos petites pattes ? »
Truculent : « çà, monsieur, lorsque vous courez
Le bruit de vos pas ne vous rend-il pas sourd
au point de ne pas entendre
votre coach vous dire d’arrêter»
Prévenant : « gardez-vous, de trop vous entraîner
vous finiriez par y arriver
Tendre : « faites-lui faire une petite pause
pour que votre foulée se repose »
Cavalier : « quoi, coureur cette course est à la mode ?
Pour perdre son rythme c'est vraiment très commode ! »