7ème semaine du 18 au 22 octobre

mardi 18 octobre

Il pleut, il pleut gentil coach,
Rentre tes frêles coureurs,
Allons tous à l’ abri
petit coach, vite, allons.
J'entends sur l’anneau
L'eau qui tombe à grand bruit,
Voici, venir l'orage
Voilà l'éclair qui luit.

Entends-tu l’infirmière ?
Elle nous soutien chaque tour,
Prends un abri coureur
A ma droite en courant.
Je vois notre étendard,

Rentrons

Avant qu’il ne soit trop tard

vite vite allons nous protéger

le temps est des plus mauvais

mais pour les courageux

ils feront fit du temps pluvieux

Quand on arrive au stade
Tout l'monde change de couloir
On a pas l'air sportif
Mais on fait peur à voir
Des gars qui courent tranquilles
Ça fait rire les athlètes
Mais quand ils voient notre foulée
Sur nos pas lourds d’espoir
Ça fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive au stade

Nous tout c'qu'on veut c'est être coureur
arriver avant d’être crevé
On n'a pas l'temps ds’entrainer tout le temps
Nous tout c'qu'on veut c’est l’finir
le finir ce 10 km
On sue tout c'qu'on peut mais en attendant

Quand on arrive au stade
On arrive pour courir
On court sans style
dans n’importe quel couloir
Le jour on est tranquille
On pense à s'reposer
Le soir on change de peau
Et on court au hasard
Alors préparez vous pour la course
Quand on arrive au stade

il faut quand même être courageux ce soir

 ou bien un peu fou

en tout cas aucun obstacle nous stoppera

effet des plus spectaculaire

de notre photographe professionnel

ça c'est du grand art

ou est ce tout simplemet la vitesse exeptionnelle de nos coureurs qui donne cette impressionn de flou artistique

Tous les entraînements tombent sur moi
Et comme pour quelqu'un dont les pas
Sont trop petits,
Tout va trop lentement
Toutes les courses tombent sur moi
De tous les stades
A chaque instant, je me demande vraiment
Ce qui m'arrive et ce que j'ai fait au coach
Ou à son infirmière pour
Qu'autant de courses tombent, soudain comme ça... sur moi
Mais je me dis qu'au fond
J'en ai couru bien d'autres depuis un mois
Que je m'en suis toujours sorti avec le sourire
Tous les entraînements tombent sur moi
Oui mais... moi je fais comme si je ne souffrais pas
Je ne m’arrête pas, car
J'ai le moral et je me dis qu'après l’entraînement
Vient le 10 km et moi j'ai tout mon temps

çà c'est du travail d'équipe

Arlette et Nathalie

souffrent aussi sous la pluie

elles ne partagent pas que la douleur et la froideur de l’entraînement

elles partagent leurs émotions, leurs expériences

une équipe n’est forte que dans le soutien que chacun apporte à l’autre

aujourd’hui c’est Arlette, le coach de Nathalie

mais que fait notre bléssée préférée ?????

Les portes du stade
Bientôt vont s’ouvrir
Et c'est là que je commencerais ma course
Comm' d'autres coureurs avant
Pour moi mon coach a donné
Le maillot à mouiller
Peux-tu toujours me soutenir
il nous fait trop courir
Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est sous la pluie qu'on court tout le temps
Toi qui ce soir doute un peu
Demain tu peux gagner .

CSAPA écoutez-moi
Ne laisse jamais tes coureurs
Seuls la nuit traîner sur le stade

Ils iront tout droit se reposer
Toi le fractionné que j’ai detesté
tu m’as trop fait souffrir
Les douleurs aux jambes que tu m’a donné
Il faut les oublier
Les portes du 10 km
Bientôt vont s’ouvrir
Et c'est là que j’affrontrerais ma course
et que je la finirais

Il pleut
Le coach a perdu ses repères
Des gouttes coulent sur son visage
Dans les poumons Plus le moindre souffle

Tout semble aller plus lentement
Il court difficilement
Et, tout au fond de lui il écoute
sa course s'écouler pas à pas
Avec l'impression que jamais
Cette course ne va s'arrêter

crampes aux jambes ou mauvais pas
Je les vois juste au-dessus de nous
Tous ces tours qui s’enchainent

Dans un stade qui semble n’exister que pour nous
Il ne fait bientôt plus jour
Et la course dure toujours

les choses ont l'air d'avancer

et pas seulement sur le stade

Arlette est décidement un coach de tout premier plan

Je revois l’anneau en berne et sous la pluie
Suffoquant sous l’effort et sous la peine
j'entends dans le bruit de mes pas les progrès
Qui éclatent et rebondissent avec fierté
Et perdu parmi ces coureurs qui me bousculent
fatigué, épuisé, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il apparaît
Et le peloton vient me jeter derrières ses pas..
Emportés par le coach qui nous traîne
Nous entraîne
courant l'un a coté l'autre
Nous ne formons qu'une seule équipe
Et le jogging sans effort
Nous pousse, entraînés l'un par l'autre
Et nous laisse tous
Épuisés, éreintés mais heureux.

Jean revient courageux

avec une décision dans sa poche

cela ne va pas être fastoche

mais c’est décidé aujourd’hui

il arrête ( le tabac l’alcool ) c’est déjà fait

et pour fêter çà

50 minutes sous la pluie

pour être bien rincé

dans les deux sens du terme

A la soupe tout le monde

sur une réalisation de Nadia

qui même en vacances pense à nous

et court même sous la pluie

 Stèphane encore parmi nous

nous soutient

bien a l’abri de la pluie

certes mais bien présent

mercredi 19 octobre

Le ciel est plus clément

mais le froid reste mordant

les courageux d’hier

sont rejoints par les valeureux du jour

l’ambiance reste très chaude 

malgré la froideur du soir

Stéphane s’accroche

c’est dur mais il est là

il jouera  les baby sitter ce soir

vendredi peut être sur l’anneau

il courera

notre force est là

dans l’espoir toujours présent

de jours meilleurs

Top départ

avec le club des casquettes

celui des bonnets

les hommes d’un coté les femmes de l’autre

Suzanna en petite forme accompagne Arlette et Nathalie

Toujours un départ groupé

les allures règleront

les groupes futurs

Gros plan sur des sportifs de haut niveau

rien à dire

l’effort est trop beau

Les marcheuses en plein effort

le sourire aux  lèvres

Olivier toujours ausssi fougueux

met quasiment 1km à notre équipe sur une légère accélération

le coach estomaqué

ne peut que le féliciter

Il traverse tout le stade
Aussi vite que la lumière
Qui est-il ? D'où vient-il ?
Formidable coach

Des coureurs nouveaux

Il jaillit du bord de la piste
Il bondit jusqu'àu 10 km
Qui est-il ? D'où vient-il ?
Ce terrible sprinteur
De la nouvelle équipe


C'est le coach le Grand
Le Grand coach
C'est le coach le Grand
Le Grand coach


Superbe contre plongée inversée

Jean et Nadia n'en ont cure

l'effort

toujours l'effort

tel est leur crédo

Petit mélange ce soir

blessés et marcheurs

assument en coeur

Suzanna et Laurent un peu en difficulté physique

restent présents

Capitaine coach tu n'es pas
De notre galaxie
Mais du fond du csapa
Capitaine coach
D'aussi loin que l'infini
Tu cours jusqu'ici
Pour entrainer tous les sprinteurs

équipe du csapa tu n'es pas
la plus grande équipe
Mais tu as traversé
équipe du csapa
Cent mille difficultés
Pour gagner avec ta course
gagner ta liberté

Il y a dans ton équipe
Et dans ton Csapa
Ton infirmière Annie
Il y a aussi
Tu vois
Ta secrétaire Nadia
et toute l’équipe
Qui courent avec toi

Cela valait bien un zoom

Nathalie se battant contre les éléments

pour avancer

il faut parfois savoir croire en soi

pour progresser

La nuit efface les visages

seules les ombres des corps

tendus vers l'effort

marquent nos progrès

Il est plus de minuit

et les coureurs

courent encore

 

Ahmed et Cédric le même effort

la même beauté du geste

le même plaisir de vaincre

 Ahmed de retour de blessure

reprend contact avec la piste

il est tellement rapide que la photo est floue

superbe présence

coucou la famille

voilà un beau sourire qui réchauffe le coeur

de nos coureurs

vendredi 21 octobre

Avant dernier entraînement de la semaine

un des plus froid ( en ce qui concerne la météo)

Stéphane se prépare

aujourd'hui il va courir, bel exploit pour lui

il chemine doucement mais il chemine

Laurent et Isabelle admirent toute la grace des étirements spécifiques de Samuel

notre empereur de ces techniques de préparation à la course

ici admirons un jeté croisé du pied gauche sur le genou droit avec flexion vers le haut et maintien par la main

exceptionnel tout simplemnt fabuleux

messieurs, mesdames, surtout chez vous ne tenter surtout pas de tels gestes il faut des années pour effectuer ce mouvement en toute securité

et voila notre fameux top départ

pour nos gentils petits " tétards"

pour la rime c'était çà ou ancien fétards

 

quant au coach comme à son habitude un petit début de séance bien couvert ce soir avec Maria

quand on court on a moins froid

Annie les mains dans les poches, le sourire crispé s'en aperçoit

Max julien revenant de blessures

assure

sans peur

sous le regard modérateur

du coach  qui tempère ses ardeurs

 

Stéphane quant à lui

puise jusqu'à l'oubli

au fond de lui

un peu d'envie

 

qui osera dire que ces gens là manquent de force et de tempérament

 

On enlève les couches une à une

chaque tour nous réchauffe un peu plus

La marche, la marche

effort aussi pour nos blessés de retour de l'infirmerie

Ahmed rattrape un à un les coureurs partis avant lui

sa tête est plus forte que son dos

il doit apprendre à se modérer

le cerveau ne peu éternellement masquer les douleurs du corps

chacun son rythme

chacun son pas

il faut qu'on y arrive

D'abord il y a le sprinteur
celui qu’y n’a pas peur
celui qui a un gros mollet
Lui qui sait plus s’arrêter
Monsieur tellement qui court
Ou tellement qu'il a couru
même quant il en peut plus


Mais lui qui est si rapide
Lui qui est complètement speed
Et qui se prend pour le roi
Qui prend toujours le premier couloir
Avec le pas léger
Mais qu'on retrouve à la fin
Dans le stade épuisé
Raide le corps meurtri
Blanc comme son anorak
Et puis qui balbutie

qui a le souffle qui divague


Faut vous dire Monsieur
Que chez ces sprinteurs -là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on court


Et puis, il y a l'autre
un bonnet sur les cheveux
Qu'a jamais vu la peine
qui est coureur de fond
Même qu'il donnerait sa foulée
A des pauvres coureurs épuisés
Qui a couru le marathon
Un marathon lointain
et puis un autre demain
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites courses
Avec ses petites chaussures
sans la moindre usure
Avec sa petite fierté
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qui n'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les athlètes
Quand on n'en a pas l’air


Faut vous dire Monsieur
Que chez ces coureurs là
On ne court pas Monsieur
On ne court pas on joggue


Et puis et puis


Et puis il y a nos coureurs
beaux comme des soleils
Et qui courent pareil
Que moi le coach je cours
Même qu'on se dit souvent
Qu'y aura pleins d’entraînements
Avec des tas de tours
Avec presque pas de détours
Et qu'on courera longtemps
Et qu’on finira peut être
Et que si c'est pas sûr
C'est quand même 10 kilomètres


Parce que les autres n’y croient pas
Parce que les autres n’y pensent même pas


Les autres ils disent comme ça
Qu'on est trop lent pour ça
Qu’on est  tout juste bon
A couroter dans le froid


nous on a jamais cru à çà
Ou alors y a longtemps
avant les entraînements

Enfin ils n’y croient pas


Parfois nous quand on court
Semblant que c'est pas exprès
Avec nos pas lourds
on dit qu’on y arrivera
on dit qu’on finira
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors nous on nous croit
Pour un 10 km
Pour un 10km seulement
Parce que chez nous
Monsieur on va jusqu’au bout
On ne s’arrête pas Monsieur
On ne s'arrête pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut qu’on court encore.

Annie en pleine conférence, écoutée, que dis je admirée par nos coureurs

qui boivent littéralemnt ses paroles

Des conseils avisés sans doute des paroles d'une portée vocale inégalée

Qu'elle est bonne cette petite soupe préparée par Nadia

Florian aprés 50 minutes d'efforts en profite pleinement

Sous le regard gourmand du coach et de l'infirmière

samedi 22 octobre

Il fait froid

fini le temps des shorts et tee-shirts

il manque juste un feu de joie

Top départ, Alain  M. de retour donne le tempo

Annie pour une fois remplace le coach en courant avec Maria

 

Retour de blessure on reste prudent (on parle haut et fort mais on pose le pied délicatement sur le petit chemin en terre pour ne pas se faire mal à son petit genou)

Toujours aussi beau notre groupe

malgré la bise Sibérienne

notre foulée est aérienne

Le coach accompagne Stéphane toujours avec nous

 

il s’accroche et progresse chaque jour un peu plus

le coach décidement en veine se met à réver en suivant le rythme de Samuel

ben quoi!  juste un petit rêve de quelques minutes

Dans le groupe de droite çà ne rigole pas Alain M., Laurent et kouider mènent un train d’enfer

à coté c’est plutôt le RER ligne B

Ne t’arrête pas
Il faut courir
avec un petit sourire
courir tout le temps
Oublier le temps
Des courses perdues
Et le temps perdu
A savoir comment
venir aux entraînements
pour suer longtemps
A coups de 400 mètres
pour finir coureur
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas

le coach te donnera
Des entraînements sous la pluie
Venues de stades
Où il ne pleut pas
il te fera courir
Jusqu'à moins souffrir
Pour couvrir ta foulée
de grace et de légèreté
il ferait un 10 km
Où l'envie sera roi
Où le plaisir sera loi
Où tu seras sprinteur
Ne t’arrete spas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas
Ne t’arrête pas

cours encore
Je t'inventerai
Des courses faciles
Que tu courreras
Je te parlerai
De ces moments là
où on a vu parfois
La foulée s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce coureur
Mort de n'avoir pas
pu s’entrainer

Si tu peux COURIR jusqu’au bout de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à t’entraîner
et gagner d'un seul coup 5 kilomètres
Sans une crampe et presque sans effort ;


Si tu peux être sprinteur sans être fourbu de fatigue,
Si tu peux respirer fort sans cesser de courir
Et, te sentant fatigué sans pester à chaque tour,
Pourtant continuer et jamais t’arrêter ;


Si tu peux supporter d'entendre ta course
Travestie par des athlètes pour se moquer un peu,
Et d'entendre médire sur toi parce que tu es trop vieux,
Sans faiblir toi-même et poursuivre ta course ;


Si tu peux rester coureur sans être frimeur
Si tu peux rester simple en conseillant tes équipiers
Et si tu peux aider tous tes pères
Sans qu'aucun d'eux se voient mauvais ;


Si tu sais suer, trotter et sprinter
Sans jamais devenir fatigué ou essoufflé;
courir, mais sans laisser ta course être ton guide,
courir sans n'être qu'un coureur;


Si tu peux être rapide sans jamais être en nage,
Si tu peux courir longtemps sans être imprudent,
Si tu sais être prudent, pour durer plus longtemps
Sans être joggueur ni pédant ;


Si tu peux rencontrer la victoire après la Défaite
Et finir sans fausse gloire ce 10 km
Si tu peux conserver ton souffle et ton objectif
Quand tous les autres les perdront,


Alors, tes rêves, tes projets, tes envies et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux qu ‘athlète et frèle gloire,


                            Tu seras un COUREUR un vrai.

c’est trop beau Nadia et Annie ensemble

encore un grand bravo à toutes les deux

je me fais j’en suis sûr, le porte parole de l’ensemble de l’équipe

VOUS ETES SUPERBES ET DIGNES DES PLUS GRANDS

ENCORE MERCI

Chocolat chaud, petits gâteaux au chocolat

Comme à son habitude Nadia nous régale en cette fin de semaine pendant que nos coureurs sont en pleine discussion

 

Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune coureur
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple, tenez :


Agressif : « moi, monsieur, si j'avais une telle foulée
Il faudrait sur le champ que je cours m’entraîner »


Amical : « Votre foulée m’agasse :
Pour courir soyez un peu moins fantasque! »


Descriptif : « c'est un 10 km ! ... c'est un 400 mètres ... c'est un marathon!
Que dis-je, un marathon? ... c'est une course interminable! »


Curieux : « à quoi sert cet entraînement ridicule ?
de préparation, monsieur, ou d’une future course ? »


Gracieux : « aimez-vous à ce point les stades
Que courageusement vous vous efforcez
De trotiner avec vos petites pattes ? »


Truculent : « çà, monsieur, lorsque vous courez
Le bruit de vos pas ne vous  rend-il pas sourd

au point de ne pas entendre

votre coach vous dire d’arrêter»


Prévenant : « gardez-vous, de trop vous entraîner
vous finiriez par y arriver


Tendre : « faites-lui faire une petite pause
pour que votre foulée se repose »

Cavalier : « quoi, coureur cette course est à la mode ?
Pour perdre son rythme c'est vraiment très commode ! »